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PÉTITION ENVOYER EN NOVEMBRE ET TOUJOURS PAS DE NOUVELLES DE LA DÉPUTÉ MALGRÉ DE NOMBREUX APPELS !!!

Bonjour,

Vous retournez travailler par choix ou obligation, vu les places HYPER nombreuses en garderies…cela n’a pas d’importance. Nous, les mamans/papas à la maison, qui travaillent, guérissent, éduquent, nourrissent, lavent et j’en passe, nos petits…NOUS AVONS DROIT À UNE AIDE FINANCIÈRE OU UNE AUTRE PRESTATION. Nous ne sommes reconnues que comme des paresseuses et des lâches de ne pas travailler. Dites moi comment peut-on travailler en ayant pas de places en garderies à 7$ ? Et travailler pour payer une garderies À 30$ / jour / enfant, est assez ridicule, tant qu’a moi !

Nous demandons ici la subvention que le gouvernement donnent aux garderies, CPE, afin qu’elle soit séparé entre les familles québecoise ayant des enfants d’âge préscolaire. Les éducatrices sont payées pour leur travail, nous fesons la même chose et n’est même pas valorisés dans notre société. La quarantaine de dollars par enfant par jour que le gouvernement donnent au institutions feraient que nous aurions le choix de rester à la maison ou d’envoyer nos enfants en garderie. Cependant, les listes seraient moins longues mais aussi il y aurai plus de places pour celles qui retourneront travailler. Nous modelons l’avenir, l’attitude, le savoir-vivre et le respect à nos enfants. Aucunes étrangères ne peut faire le travail d’une mère !

Je crois que c’est la moindre des choses. Plusieurs familles sont en difficultés car soient qu’ils sont une famille nombreuse ou qu’ils n’ont pas un revenu familial élevé. Plusieurs m’ont dient que cette aide est demandé depuis des décennies déjà, les femmes ont déjà criées à l’aide sans aucune réponses du gouvernement. Les temps sont révolues et NOUS demandons maintenant une intervention immédiate. Certains vont pensez que les impôts ou les taxes augmenterons, NON, car les services de garderies sont déjà offert au citoyens et seulement une petite partie de cette population profite de ces services. En ayant les subventions des garderies tout le monde serait équitable.

Toutes les familles ne diront pas non à une aide monétaire afin de subvenir aux besoins de leurs enfants !

Est-ce que vous aimeriez avoir le choix de rester à la maison avec vos enfants ou de retournés travailler ? Avec cette pétition vous aurez ce choix.

Alors agissons et impliquons nous dans la société de demain qui sera nos enfants !
Joignez-vous à nous, si vous êtes dans cette situation ou que vous approuvez.

***PÉTITION OFFICIELLE***

Merci de votre soutien et au plaisir.

http://www.disneyjunior.ca/fr/parents/2013/04/choisir-le-jouet-ideal/

Les magasins regorgent de jouets de toutes sortes, des bons et des moins bons. Comment s’y retrouver? Voici quelques suggestions afin de vous aider à choisir le bon jouet!

Amusant
Le but premier d’un jouet est de procurer du plaisir et de divertir. Pensez aux possibilités du jouet convoité et si vous y voyez du plaisir en perspective, il y a de fortes chances que l’enfant à qui le jouet est destiné l’aimera aussi.

Adapté à l’âge de l’enfant
Les fabricants indiquent toujours un âge minimum ou une tranche d’âge sur les jouets. C’est un bon indicateur pour évaluer l’intérêt d’un jouet.

Les goûts de l’enfant
Que l’enfant soit un petit cuistot, un bricoleur infatigable, un amateur de voiture, un constructeur en herbe, un adepte des arts plastiques ou un metteur en scène de la vie quotidienne, vous aurez du succès en alimentant son imagination avec des jouets thématiques en lien avec ses intérêts.

Des recommandations
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos connaissances et amis pour connaitre les jouets préférés de leurs enfants. Vous pourriez ainsi découvrir un jouet auquel vous n’auriez pas pensé directement. Les guides jouets de la revue Protégez-Vous, par exemple, sont une très bonne source d’information et d’inspiration.

Un jouet durable
S’il y a des jouets qui durent le temps de quelques heures et qui brisent facilement, il y en a d’autres qui sont conçus solidement et qui sont faits pour durer et grandir avec l’enfant. Il y a de fortes chances qu’un jouet durable traverse la vie de plusieurs enfants d’une même famille et résiste aux assauts pas toujours délicats des plus jeunes.

Les étapes de développement
Un autre critère à retenir pour choisir un jouet : les étapes motrices et intellectuelles importantes de l’enfant : marcher à quatre pattes, s’asseoir, tenir des objets, se tenir debout et marcher pour les tout-petits; reconnaître les lettres, lire et écrire pour les plus grands, etc. Ces jouets sont toujours gagnants.

Polyvalence
Les bébés finissent par se lasser d’un jouet offrant peu de diversité, même chose pour les tout-petits qui abandonnent facilement un jouet pour un autre. Un jouet polyvalent qui donne des options selon les intérêts actuels de l’enfant aura plus de chance de retenir son attention.

Pour jouer ensemble
Il y a les jouets pour les jeux en solitaire et il y en a d’autres qui demandent une interactivité avec un parent ou d’autres enfants, par exemple les jeux de société. Encore ici, demandez à vos connaissances quels jeux multi joueurs ont eu du succès dans leur famille.

Jouets intelligents
Un jouet que l’enfant peut régler lui-même (contrôle du volume, bouton marche-arrêt, niveaux d’apprentissage, etc.) a toutes les chances de lui plaire davantage qu’un jouet plus statique. Si un jouet est censé familiariser l’enfant avec l’alphabet ou les chiffres par exemple, assurez-vous qu’il contient bien toutes les lettres de l’alphabet et qu’il permet une interactivité. Les jouets qui proposent un apprentissage multisensoriel (la vue, l’ouïe et le toucher) sont à privilégier.

Sécurité
Ces dernières années, il a beaucoup été question de sécurité des jouets (peinture au plomb et pièces magnétiques dangereuses). Ce n’est pas parce qu’un jouet se retrouve sur les tablettes d’un magasin qu’il est pour autant sécuritaire. Une visite sur le site de Santé Canada pourra vous indiquer si un jouet a fait l’objet d’un rappel ou d’un avis de sécurité.

Demandez l’avis des parents
Même si c’est un cadeau et que vous tenez à la surprise, pensez à demander aux parents ce que leur enfant adore (et déteste). Ils pourront aussi vous dire ce que l’enfant a déjà comme jeux et jouets pour éviter d’acheter un jouet déjà en sa possession.

Mon fils parle trop aux inconnus

Question

Bonjour,

Mon fils de 4 ans parle à tout le monde et va très facilement vers n’importe qui.  Au centre d’achat ou au parc, il parle aux inconnus comme s’il les connaissait. J’ai peur qu’il soit plus vulnérable en ce qui concerne les enlèvements ou les agressions sexuelles.  Je ne sais plus quoi faire pour qu’il soit plus prudent. Je ne veux pas lui faire peur mais parfois, je me demande si je ne devrais pas lui dire que les gens qu’il ne connait pas son méchant. SVP aidez-moi à trouver les bons mots pour qu’il soit plus prudent.

Maryse

 

Réponse

Bonjour  Maryse,

Premièrement, vous avez raison de ne pas vouloir l’effrayer, il est très possible de faire de la prévention sans faire peur. De plus, les méchants, comme vous dites, ne sont pas toujours les inconnus, même ce sont principalement des personnes que l’enfant connait. De plus, en lui disant que les gens qu’il ne connait pas son méchant vous lui dites que toute nouvelle connaissance est une personne méchante.  Cela aura pour effet qu’il ne fera pas attention nécessairement lorsqu’il le doit et qu’il pourrait devenir craintif à faire de nouvelles connaissances.

Votre fils a probablement un tempérament très sociable, ce qui n’est pas mauvais en soi, l’important en fait c’est qu’il apprenne à faire attention et qu’il sache reconnaitre les dangers.  Vous pouvez lui enseigner à vous demander avant d’aller parler avec une personne qu’il ne connait pas.  Parfois, vous lui direz oui (exemple pour aller flatter un chien lors d’une marche) et parfois vous lui direz non simplement parce que l’on n’aborde pas tous les gens que l’on croise.  Par contre, vous pouvez lui suggérer de faire un sourire simplement par gentillesse.  Je crois sincèrement que c’est une attitude que nous devrions tous avoir.

Je vous suggère de discuter avec lui du  pourquoi vous ne voulez pas qu’il aille voir les personnes qu’il ne connait pas. Vous pouvez lui dire que vous vous ne voulez pas qu’il dérange les gens, qu’il doit rester avec vous lorsque vous êtes dans un endroit public. Utilisez des raisons qui ne lui feront pas peur.  Je vous suggère aussi de lire avec lui ces histoires et de voir avec lui ce qu’il en pense. Le nid d’oiseauxLe monsieur et le chat,  Le chaton  Vous trouverez sur ce site d’autres histoires et des questions et faits qui pourraient vous aider.

Bonne démarche

Hélène Boissonneault
http://www.educatrucs.com/securite.html

http://yoopa.ca/experts/billet/mon-fils-parle-trop-aux-inconnus

Que faire quand les enfants ont peur?

Jusqu’à dix ans, les peurs (du noir, de l’eau, des bruits, des animaux, etc.) sont courantes chez les enfants. Ces peurs sont habituellement amplifiées par leur imagination. Pour la plupart des enfants, ce qu’ils imaginent et la réalité ne font souvent qu’un et ceci particulièrement chez les enfants ayant un tempérament sensible et créatif.

Comment les aider à surmonter leurs peurs?

Quand les enfants ont peur, le contact physique est un très bon réconfort. Prenez-les dans vos bras et bercez-les. Surtout les tout-petits. Évitez de tourner à la dérision leurs peurs ou de les forcer à y faire face. Pour les plus vieux, on peut toujours les rassurer en donnant quelques explications, mais il demeure important de les faire parler de la peur qui les anime.

Par exemple, s’ils craignent la présence de monstres dans leur garde-robe, parlez aux monstres : « Partez, vilains monstres, laissez Émilie tranquille! ». Ou, trouvez avec elle une façon de chasser les monstres ou de les apprivoiser, un peu comme dans les contes pour enfants. On peut demander à Émilie de dessiner les monstres qui l’apeurent, puis piétinez-les allègrement ou demandez à Émilie de se dessiner plus grande et plus forte que les monstres.

Nathaniel, lui, venait de rêver que des monstres l’attaquaient. Avec l’aide de sa mère, il a réussi à s’endormir en s’imaginant que « Spiderman » était là pour le défendre et pour faire peur aux monstres.

Connaître la source de leurs peurs est utile. Les enfants regardent-ils des émissions susceptibles de les effrayer? Veulent-ils étirer l’heure du coucher et désirent-ils attirer votre attention? Ont-ils un tempérament avec une imagination très fertile? Ont-ils eu une expérience désagréable, par exemple, ont-ils été en présence d’un animal agressif?

Même si vous ignorez l’origine des peurs, vous pouvez quand-même essayer de changer des choses dans l’entourage de l’enfant. Par exemple, trouver des jeux plus calmes avant le coucher, fermer la télé à l’heure des repas (surtout à l’heure des nouvelles).

Vous pouvez aider les enfants à s’adapter graduellement à ce qui les effraie. Si Mathieu craint les chiens, lisez-lui des histoires de chiens, puis montrez-lui ensuite des chiens de loin. Enfin, tenez-lui la main et approchez-vous lentement d’un chien qu’il connaît en lui montrant quoi faire : par exemple, laisser le chien renifler sa main, le gratter derrière les oreilles, etc.

Encore une fois, respectez le fait que cet enfant a peur sans tourner cette peur en dérision. Ceci ne réglerait rien et ne ferait que fragiliser sa confiance en lui.

Le jeu peut aussi aider les enfants à surmonter leurs peurs. Jouez à faire aboyer des chiens en peluche. Faites-leur renifler les mains de Mathieu. Renversez les rôles : faites semblant d’avoir peur et demander à Mathieu de vous rassurer. Cela pourrait vous en dire un peu plus sur la façon dont il souhaite être réconforté.

Le bruit d’un train, d’un avion ou d’une sonnette d’alarme peut effrayer certains enfants. Montrez-leur la source du bruit afin qu’ils apprennent à leur rythme et à leur façon à distinguer cette source du bruit de leur imaginaire. Peu importe l’âge, écoutez leurs peurs. Rassurez-les, n’hésitez pas à les prendre dans vos bras.

http://yoopa.ca/psychologie/article/que-faire-quand-les-enfants-ont-peur

Ces phrases qu’on n’aimait pas entendre… et qu’on dit à notre tour

Quand vous étiez enfant ou adolescent, fort à parier que des adultes vous ont sorti quelques-unes de ces phrases, qui vous ont probablement irrité (e).

Et que vous avez peut-être dites à votre tour…

 

  • Mange ta main, garde l’autre pour demain! – Mange ton pied, garde l’autre pour danser!
  • Les p’tites bibittes ne mangent pas les grosses!
  • Si tes amis se lancent en bas du pont, vas-tu le faire aussi ?!
  • As-tu un tit chum/une tite blonde?
  • Parce que !!
  • Moi, quand j’avais ton âge…
  • Dans mon temps
  • En avril, ne te découvre pas d’un fil!
  • Ne mange pas de pomme ou de banane à cette heure, tu vas faire des cauchemars!
  • Vous êtes bien à l’école et vous ne le savez même pas!
  • Tes seins poussent!
  • Ça a pas encore le nombril sec pi ça veut…
  • Trois poils au menton pi ça se pense un homme!
  • C’est normal que tu ais de grands pieds, à la grandeur que tu as!
  • Pas capable est mort! Son p’tit frère s’appelle essaye!
  • Le Père Noël ne sera pas content!
  • Je peux pas me séparer en 4 ! /J’ai juste 2 mains
  • C’est pas parce que la voisine dit oui que je dis oui!
  • Après tout ce que j’ai fait pour toi!
  • Prend exemple sur ton frère/ta cousine
  • Tu es grand(e), c’est à toi de donner l’exemple!
  • L’argent ne pousse pas dans les arbres
  • On ne peut pas tout avoir dans la vie
  • Il t’agace parce qu’il t’aime
  • Tu rêves en couleurs
  • Viens pas chialer si t’es malade!
  • Dans les p’tits pots les meilleurs onguents
  • J’ai-tu l’air d’une banque à pitons / d’un guichet automatique?
  • J’ai-tu une poignée dans l’dos?
  • Fais pas ton bébé lala
  • Faut te coucher, y’a de l’école demain!
  • Chaque torchon trouve sa guenille
  • Tu as mal à la tête ? C’est signe que tu en as une!
  • Si t’arrêtes pas de crier quand je te peigne, je vais te couper les cheveux comme un garçon!
  • Les gars pensent tous à « ça »
  • Je t’ai mis au monde, je peux t’en débarquer!
  • Lâche le téléphone!
  • Lâche tes ongles! /Lâche ton nez!
  • Veux-tu ben lâcher ta sœur/ton frère !
  • Tu racontes des mensonges, ton nez va allonger
  • Qui va à la chasse perd sa place! (de divan)
  • Recule de la télé, tes yeux vont crochir
  • Moi si j’avais osé parler à mes parents comme ça…
  • Un peu de respect pour tes ainés
  • Fais pas ça, la madame a veut pas
  • Mange tes croutes si tu veux être grand(e)
  • Je te chicane parce que je t’aime
  • Je sais ce qui est le mieux pour toi
  • Ferme ta bouche tu vas avaler des mouches
  • Petits enfants, petits problèmes, grands enfants…
  • Peut-être…
  • J’te mangerais tout rond !
  • Si tu n’avales pas ton sirop on va être obligés de t’amener à l’hôpital pour des piqures!
  • Tu vas me faire mourir!
  • C’est tu vrai cette menterie là ?
  • Tu me donnes des cheveux blancs!
  • Attends que ton père arrive!
  • Écoute ta mère quand ton père te parle
  • Arrête de sauter, grimper, courir, tu vas tomber!
  • Chus tanné(e) de parler aux murs!
  • J’te l’avais dit !!
  • Quessé maman/papa a dit hein?
  • Dis pas ce mot-là. On va te laver la langue avec du savon!
  • Tab… Non répète pas ça! C’est un mot de grands.
  • Les « si « n’aiment pas les « rais »
  • Tu demanderas au Père Noël / à ta fête
  • Quessé j’ai faite au Bon Dieu pour avoir un enfant têtu de même?
  • J’t’aime j’t’attache!
  • C’est pas moi qui va ramasser ça !
  • Arrête de brailler !
  • Ferme le robinet, y’aura plus d’eau pour les poissons
  • 3…2…2 ½…
  • Je ne le répèterai pas 2 fois!
  • Tu grandis trop vite
  • On sait ben, nous les parents on comprend jamais rien!
  • Tu sortiras toujours ben pas habillé(e) de même !?
  • Devant la visite, faites-semblant que je vous ai bien élevés!
  • Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s!
  • Ton père n’est pas vitrier (Tasse-toi de devant la télé)
  • Les gars sont cons à cet âge-là
  • Les filles sont b*** à cet âge-là
  • Si tu te ramasses pas, je vais tout mettre au chemin!
  • T’es gâté(e) pi tu le sais même pas…
  • Goûte avant de dire que t’aimes pas ça!
  • T’as dont ben grandit !
  • Comment ça va à l’école ?
  • Fini ton assiette ou tu n’auras pas de dessert
  • T’es le bébé de la famille ! Ça veut dire que tu es gâté(e) !
  • Ton nom est tu écrit dessus? (la chaise, l’assiette, etc…)

 

Bien sûr, on ne s’est pas nécessairement tous fait dire tout ceci et on ne répète pas tout.  Mais laquelle de ces phrases vous évoque des souvenirs? Et qu’ajouteriez-vous à la liste?

http://yoopa.ca/blogueurs/billet/ces-phrases-quon-naimait-pas-entendre-et-quon-dit-a-notre-tour

Plus ça change… moins c’est pareil

On a beau se considérer encore comme un enfant dans sa tête, il reste que notre personnalité a beaucoup changé depuis l’enfance. Comme moi, par exemple : à part mon immaturité, il ne reste pas beaucoup de choses du petit garçon que j’étais à huit ans.

Voici 10 choses que je n’aimais PAS quand j’étais enfant… et que j’apprécie beaucoup plus aujourd’hui:

1. Le sommeil
Vous connaissez un parent qui dirait non à une sieste en plein milieu de la journée ou à une grasse matinée du samedi? La valeur du sommeil grimpe en vieillissant.

2. Les légumes
Quand on est enfant, on mange ça pour faire plaisir à nos parents. Plus tard, on est prêts à payer pour en manger.

3. Les filles
Un jour, sans trop qu’on s’en rende compte, elles passent du statut de « yark! » à « mmmmm! ». Et c’est le début d’un paquet de troubles…

4. Le jogging
Quand on est un petit garçon, on veut juste courir viiiite du point A au point B. Pas courir longtemps, pas jogger lentement. Juste aller vite. Avec le temps, on apprend à mieux gérer ses énergies.

5. Les jeans
Quand j’entends mon garçon chialer contre ses jeans, je me rappelle que j’étais pareil à 8 ans. Je m’imaginais avec délectation porter des culottes en coton ouaté toute ma vie.

6. Les Nordiques
Tout jeune, je prenais pour le Canadien. Puis en crise d’adolescence, je me suis mis à tripper sur les Nordiques. Je suis revenu au Tricolore par défaut, mais s’il fallait que les Bleus reviennent, je pense que le choix serait déchirant.

7. Les livres sans images
Quand on est petit, une image vaut mille mots. Puis un jour, on se rend compte qu’un mot vaut bien plus que mille images.

8. La douche
Se laver debout, rapidement, sans éclabousser, sans jouer avec rien et sans faire de bulles en pétant? Je ne comprenais pas ce que les adultes trouvaient d’intéressant à une douche plutôt qu’un bain.

9. Boire de l’eau
Jeune, on veut du lait, du jus, de la liqueur, n’importe quoi qui a un goût! Et sucré si possible! Avec le temps, l’eau revient dans le haut du palmarès.

10. Les bébés
En tant que petit dernier hyperactif de la famille, j’avais très peu d’affinités avec les rares bébés de mon entourage. Maintenant, chaque fois que j’en croise un, je craque. Ça me rappelle que mes petits bébés à moi ne le sont plus vraiment…

http://yoopa.ca/blogueurs/billet/plus-ca-change…-moins-cest-pareil

Amener ou pas les enfants chez les amis?

Débarquer en famille chez des amis qui n’ont pas d’enfant n’est pas de tout repos. Il faut, d’une part, empêcher nos petits aventuriers de se blesser, et, d’autre part, protéger le mobilier et la déco des hôtes. Cela, tout en essayant de vivre des moments privilégiés entre grandes personnes, histoire de rentabiliser cette sortie parfois éreintante.

Le truc, selon Martine Leduc, c’est d’utiliser l’humour quand on doit déplacer des choses chez les gens. Cette mère de quatre jeunes enfants se souvient d’une visite en particulier, où les blessures et bris potentiels lui sautaient constamment aux yeux.

«Il y avait plein de beaux meubles, raconte-t-elle. C’était super-design, et on passait notre temps à dire: « Ah, ça, on va juste le mettre plus haut. Ça, on va le déplacer. On va tourner un peu ce meuble pour ne pas que les petits ne se cognent pas sur le coin. »» Son ton était tellement empreint de bonne humeur que ses amis ont ri de la situation.

Contourner l’intolérance au désordre

Même si un seul gamin — son filleul de quatre ans et demi — vient chez lui à l’occasion, Jean-Sébastien Girard s’est débarrassé de ses rideaux «bateau» en apprenant que les longues cordes représentaient un danger pour les tout-petits. L’autre précaution qu’il prend avant d’accueillir le garçon est de photographier les livres qui se trouvent dans la bibliothèque. Euh… pourquoi ?

«Je vis très mal le désordre, confie Jean-Sébastien. Je suis un obsédé de l’ordre et du rangement. Mes livres et mes CD sont classés en ordre alphabétique et par catégorie.» Son filleul a toujours été libre de vider la bibliothèque s’il en avait envie. Jean-Sébastien sort ensuite la photo pour ranger les livres plus facilement sans avoir à repenser tout le système de classement. À chacun ses problèmes et ses solutions…

Imposer ses enfants ou pas?

Martine Leduc n’impose pas systématiquement aux autres la présence de sa progéniture. Lorsque des amis qui n’ont pas de rejetons l’invitent à souper, elle préfère demander à son entourage de garder les siens. Une initiative qu’applaudirait le non-parent Jean-Sébastien Girard, qui trouve que les soirées sans enfant sont une denrée trop rare.

Pour ce qui est des enfants comme sujet de conversation, il fait atteindre un équilibre, selon lui. Les uns devraient éviter de ne parler que de leur progéniture, alors que les autres devraient montrer un minimum d’intérêt, même si cela semble loin de leur réalité.

Empêcher les cornes d’apparaître

Les quatre enfants de Martine Leduc n’ont pas l’habitude de se transformer en petits monstres chez les autres. Son secret? Il y en a deux, en fait. C’est, d’abord, de préparer leur sac de jeux en leur compagnie pour qu’ils puissent choisir eux-mêmes leurs activités.

L’autre technique gagnante consiste à passer du temps avec les enfants au début, plutôt que de chercher à se débarrasser d’eux. Les adultes devraient commencer par s’asseoir par terre, à leurs côtés, dans le salon, avant de s’éloigner pour siroter un verre entre amis. «Je pense qu’il faut procéder de façon graduelle, estime la maman. Les enfants, ils sont là. On ne peut pas les mettre de côté.

Quand j’ai envie de voir uniquement mes copines, j’organise un souper de copines!»

Hôtes stressés, enfants agités

Les seules fois où les enfants de Martine sont plus agités, c’est quand les hôtes sont visiblement angoissés à la pensée de recevoir toute la marmaille chez eux. «Si l’air est tendu, les enfants le sentent, explique-t-elle. Ils réagissent en étant plus impulsifs. Je suis sûre qu’ils sentent mon stress aussi!» À tout bout de champ, elle doit donc gérer les conflits fraternels. Résultat: elle rentre chez elle exténuée.

Voilà qui lui fait dire que l’option la moins énergivore lorsqu’on a des enfants, c’est d’inviter chez soi.

 

http://yoopa.ca/famille/article/invite-chez-des-amis.-avec-ou-sans-enfants

La CSST doit reprendre les commandes

La CSST doit établir elle-même les paramètres du retrait préventif des femmes enceintes en milieu de travail plutôt que de s’en remettre aux médecins de la santé publique, croit l’avocat spécialisé en droit du travail Bernard Cliche.

«La CSST a abdiqué sa juridiction à un petit groupe de santé publique qui a fait dévier la loi de ses principes. Je n’ai plus aucune confiance en eux. Plus aucune», soutient celui qui a occupé pendant 10 ans le poste de directeur du service du contentieux de l’organisme gouvernemental.

Le Journal rapportait en fin de semaine que le programme de retrait préventif des femmes enceintes, qui a coûté plus de 220 millions de dollars en 2011, était un «échec», selon une analyse publiée dans une revue internationale de médecine.

L’analyse rapporte que 50 % des travailleuses québécoises enceintes ont profité du programme en 2008. Or, les indicateurs de mortalité infantile, de bébés prématurés ou de faible poids à la naissance «ne sont pas plus bas au Québec que dans le reste du Canada».

Me Cliche, qui a aussi participé en 2010 comme représentant patronal à la rédaction d’un rapport dévastateur à l’endroit du programme, déplore sa «dérive» aux mains de la Direction de santé publique. Alors qu’à l’origine, il devait protéger les femmes d’un «danger» en milieu de travail, il se base maintenant sur un «pseudo-principe de précaution», croit ce dernier.

Du côté de la CSN, on croit plutôt qu’il s’agit d’un argument patronal «pour en payer moins». «Le seul but visé est de diminuer la facture sans égard à la protection et à la sécurité des femmes et de leur fœtus», a affirmé le vice-président de la centrale, Jean Lacharité.

 

http://www.journaldequebec.com/2013/04/09/la-csst-doit-reprendre-les-commandes

2011 en revue

Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour ce blogue.

 

Voici un extrait:

Un métro New Yorkais contient 1 200 personnes. Ce blog a été visité environ 4 600 fois en 2011. Si c’était un métro New Yorkais, il faudrait à peu près 4 voyages pour transporter autant de personnes.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Le stress des bébés prématurés

Le stress vécu aux soins intensifs néonataux aurait des impacts sur le développement du bébé.

On lit dans Annals of Neurology que certains agents stressants d’un service de soins intensifs néonataux seraient en lien avec des altérations de la structure et des fonctions cérébrales du bébé très prématuré.

Selon une recherche ayant porté sur 44 bébés prématurés, une exposition hâtive au stress pourrait entraîner une plus petite taille du cerveau, de plus faibles fonctions de connexion et un comportement moteur anormal.

Tous les bébés de l’étude étaient nés à moins de 30 semaines de grossesse, ce qui les définit comme étant très prématurés. Leur stress vécu au service des soins intensifs a été mesuré selon une échelle de 36 interventions (lesquelles allaient du changement de couche à l’intubation).

Les résultats actuels suggèrent donc une réduction de la taille du cerveau, en particulier quant à la largeur frontale et pariétale. Toutefois, on ne saurait nommer pour l’instant les répercussions à long terme de ce phénomène.

 

Des dessins animés pour mieux communiquer

 

Des dessins animés interactifs, conçus selon des aspects de la musique et de la cognition, offrent des résultats étonnants.

On lit dans Psychological Science que des enfants d’âge préscolaire avaient vu leur intelligence verbale s’améliorer de manière notable à la suite d’un programme en classe de seulement 20 jours.

Il s’agissait d’écouter des dessins animés interactifs basés sur la musique et la cognition. Les améliorations quant à la cognition des enfants ont été de l’ordre de 90 %, lorsque ces derniers avaient suivi le programme de 4 semaines.

Les changements ont par ailleurs été soutenus par des données recueillies grâce à l’imagerie numérique, lesquelles ont indiqué des changements d’ordre cérébral s’étant faits après le programme.

Les améliorations du langage et de l’attention ayant été remarquées dans des domaines non liés à ceux employés dans le cadre du programme, on comprend que les résultats obtenus sont des plus intéressants.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles possibilités quant à la bonification de programmes d’éducation liés à la neurologie adressés à des enfants, mais aussi, potentiellement, à des personnes âgées.

http://www.yoopa.ca/psychologie/article/des-dessins-animes-pour-mieux-communiquer

Lien du syndrome de Down et de l’autisme

Une nouvelle preuve a été déposée quant au lien entre le syndrome de Down et celui de l’autisme.

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute viennent de présenter les résultats d’une étude de 16 ans quant au diagnostic de l’autisme. L’occurrence de ce trouble chez les enfants atteints du syndrome de Down (la trisomie 21) vient encore d’être soulevée.

On avait déjà remarqué que de 10 à 15 % des enfants vivant avec le syndrome de Down présentent aussi des problèmes cognitifs, mais le diagnostic de l’autisme demeurait jusqu’ici difficile.

C’est que les comportements liés sont souvent difficiles à discerner. Par exemple, on arrivait avec peine à bien identifier des comportements répétitifs, des retards quant à la communication et certains retards cognitifs liés à la déficience intellectuelle.

Les médecins hésitaient donc, dans de nombreux cas, à poser un diagnostic d’autisme chez des enfants atteints du syndrome de Down. La répercussion la plus grave en était donc le non-accès aux soins et traitements, pour ces enfants.

Or, on apprend sur Medscape que l’étude dont il est question aujourd’hui a statué clairement que le Diagnostic and Statistic Manual of Mental Dosirders (DSM) – la bible de la classification des troubles mentaux – pouvait désormais être employée pour identifier avec précision les symptômes de l’autisme chez les enfants ayant le syndrome de Down.

Les résultats de cette recherche sont parus dans le Journal of Intellectual Disability Research.

Un médicament de grossesse causerait le cancer

Un ancien médicament prescrit pour prévenir les fausses-couches augmenterait les risques de cancer.

De nouveaux résultats parus dans le New England Journal of Medicine sèment encore une fois l’inquiétude quant à un ancien médicament prescrit durant la grossesse. Durant les années 70, le distilbène (DES) a été prescrit à des femmes enceintes pour prévenir les fausses-couches.

Or, à la suite d’une étude menée auprès de 6500 femmes, dont 4600 ont été exposées à ce médicament avant leur naissance, on constate en effet un plus haut risque de cancer chez celles dont la mère en avait pris.

Ces dernières se retrouveraient plus enclines à souffrir de certaines maladies graves (12 ont été identifiées) ainsi que d’autres problèmes de santé. Elles seraient aussi 40 fois plus à risque de souffrir d’adénocarcinome à cellules claires, une forme rare de cancer vaginal, et ce, jusqu’à l’âge de 40 ans.

Par la suite, passé cet âge, les femmes du distilbène auraient 80 % plus de risques de souffrir d’un cancer du sein, en comparaison à celles non exposées durant la vie intra-utérine.

De plus, ces femmes souffriraient deux fois plus souvent de problèmes d’infertilité, et elles accoucheraient prématurément dans une mesure cinq fois plus importante.

http://www.yoopa.ca/sante/article/un-medicament-de-grossesse-causerait-le-cancer

La garderie avant 18 mois, qu’en est-il?

Un bébé qui va en garderie avant ses 18 mois n’en subira pas de conséquences.

Bien des parents croient que leur enfant ne devrait pas aller en garderie avant ses 18 mois. Au cours des dernières années, bien des avis ont en effet été donnés sur ce sujet. Or, ils semblent être désormais mieux documentés.

Une récente étude du Norwegian Institute of Public Health a prouvé qu’aller en garderie avant 18 mois n’a aucune conséquence sur les aptitudes langagières ni la santé mentale de la grande majorité des enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge de 5 ans.

Mentionnons qu’en Norvège, les services de garde sont offerts sous différentes ententes – à temps partiel et à temps plein –, et la plupart des enfants en profitent. De plus, contrairement à de nombreux pays, les enfants qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un handicap physique font partie des classes régulières.

Aucune différence n’a été relevée, tant au niveau langagier que psychologique, qu’un enfant aille plusieurs heures ou non à la garderie. Les différences, quoique minces, qui auront été relevées toucheraient des enfants particulièrement vulnérables.

Le débat sur la garderie en bas âge devrait donc être nuancé, car il faudrait plutôt se concentrer sur ce qui s’y passe de l’intérieur.

Thérapie hâtive pour autistes

Un traitement intensif et hâtif apporte de grands bienfaits aux enfants aux prises avec l’autisme.

On lit sur News Bureau les observations de chercheurs de l’University of Missouri quant à une thérapie intensive destinée aux enfants autistes. Il semble que cette thérapie ait de meilleurs résultats si l’enfant la suit en bas âge.

En effet, plus la thérapie est ciblée et d’un intense degré, plus l’enfant en connaîtra des améliorations quant à sa communication et ses aptitudes sociales.

L’étude dont il est question ici a porté sur plus de 1000 enfants atteints du syndrome de l’autisme. On a évalué, en tenant compte des changements dans le temps, différents indices reliés aux relations sociales et à la communication.

Parmi ceux-ci, on compte les gestes, les expressions faciales, la compréhension du langage ainsi que différentes réponses sociales. La majorité des enfants, soit 94,5 %, ont démontré des améliorations dans ces divers aspects.

Pour ceux qui avaient suivi une thérapie intensive, les résultats ont été encore meilleurs. Même après avoir isolé certaines variables comme l’âge et la gravité des symptômes, les enfants avaient connu de plus grandes avancées quant à leur sociabilité et leur communication.

http://www.yoopa.ca/psychologie/article/therapie-hative-pour-autistes

Donner le bain à bébé

Ça y est, bébé est arrivé! Vous rentrez à la maison avec votre poupon et vous devez lui donner son premier bain. Voici quelques conseils pour y arriver… sans trop paniquer! Après tout, si bébé a douillettement séjourné neuf mois dans le liquide amniotique, le bain se veut donc un moment de bonheur pour lui. Et même si c’est un soin incontournable, c’est aussi un moment d’intimité et de joie tant pour la maman que pour le nourrisson.

1. Tout d’abord, procurez-vous une petite baignoire en plastique qui se fixe grâce à des ventouses. Cela permet de laver bébé en toute sécurité. Planifiez le bain en plaçant à portée de la main tout ce dont vous aurez besoin pour la toilette: savon, shampooing, débarbouillette, serviette, etc.

2. Ne laissez en aucun cas votre bébé seul dans son bain. Il suffit d’un seul instant d’inattention pour que le pire se produise… La température de l’eau doit être maintenue à 37 oC. Pour plus de sécurité, procurez- vous un thermomètre de bain.

3. Pensez aussi à la température ambiante. Lorsqu’il fait beau, il n’est pas vraiment nécessaire de s’en inquiéter mais, dès que le temps se rafraîchit, pensez à mettre un peu de chauffage pour que la température de la pièce soit agréable et que l’heure du bain soit plaisante. Veillez aussi à ce qu’il n’y ait pas de courants d’air. Au besoin, fermez les fenêtres.

4. Ensuite, plongez bébé doucement dans son bain afin qu’il s’habitue à l’eau. Tenez-le délicatement mais de manière sécuritaire. Utilisez un savon doux et un shampooing spécialement conçus pour les nourrissons. 

5. Prenez le temps de bien laver l’intérieur des plis des jambes et des bras de votre tout-petit. Vous pouvez lui laver les cheveux chaque jour.

La réutilisation des contenants de plastique

À court de contenants, qui n’a jamais donné une deuxième vie à ses pots de yogourt ou de margarine pour conserver sa sauce à spaghetti ou le lunch du lendemain? Vous êtes-vous déjà demandé si cette pratique représentait un risque pour votre santé et celle de vos petits mangeurs. 

L’effet de la chaleur sur les contenants de plastique

Bien que les contenants de yogourt ou de margarine ne contiennent pas de Bisphénol A, il n’en demeure pas moins que ce sont des contenants à usage unique. Il n’est donc pas recommandé de les utiliser pour conserver les surplus. En effet, de récentes études révèlent que lorsque soumis à la chaleur, les plastiques ne contenant pas de BPA libèrent tout de même des composés ayant une action sur les hormones au même titre que le BPA. Il faut donc éviter de réchauffer des mets au four à micro-ondes dans de tels contenants.

Les contenants de yogourt ne sont pas conçus pour subir différents traitements, comme la congélation, la décongélation et les lavages fréquents. La conservation d’aliments dans les contenants de yogourt n’est donc pas conseillée d’emblée. Or, s’il s’agit de votre seule possibilité, assurez-vous que le mets soit préalablement refroidi avant de le mettre dans le contenant. Ainsi, vous minimiserez les risques associés à cette pratique. De plus, aussitôt le contenant abîmé ou taché, il est primordial de s’en départir, car cela indique une dégradation du matériel.

Les fabricants de yogourts consultés ont affirmé qu’au Canada, tous les emballages en contact avec l’aliment doivent préalablement être approuvés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). L’ACIA vérifie que les contenants sont salubres et sans danger pour le consommateur, et ce, pour l’utilisation prévue. Ainsi, une compagnie s’assure que ses contenants de yogourt ne libéreront pas de substances toxiques dans le yogourt qui doit être conservé au réfrigérateur. Il est donc impossible de garantir l’innocuité de ces mêmes contenants soumis à toute autre utilisation que la réfrigération du yogourt. 

Qu’est-ce que les BPA?

Le Bisphénol A ou BPA est un composé chimique dont l’usage permet d’obtenir du plastique solide et clair, aussi nommé polycarbonate (PC). Par exemple, les bouteilles d’eau, les biberons, les verres à bec sont susceptibles d’en contenir. Selon plusieurs études, le BPA peut moduler l’action de certaines hormones telles que l’œstrogène. À long terme, l’exposition au BPA pourrait augmenter les chances de cancer et de stérilité. Enfin, lorsque retrouvé dans les eaux usées, le BPA peut avoir des effets dommageables sur la faune marine.

Ce sont les enfants de moins de 18 mois qui sont le plus à risque d’être affectés par un problème lié à une trop grande exposition au BPA. En effet, un biberon chauffé transmet davantage de BPA à l’enfant qu’un contenant à température de la pièce. Les contenants identifiés du chiffre 7 sont constitués de polycarbonate et par conséquent de BPA.

Risques d’allergies alimentaires

A priori, le nettoyage des surfaces, des contenants et des ustensiles avec de l’eau savonneuse permet de déloger les protéines responsables des réactions allergiques. Toutefois, dans le cas d’un pot qui a contenu l’allergène pendant une longue période, soit le lait dans cet exemple, il y a davantage de risques que la protéine pénètre dans la paroi du contenant. En effet, le plastique serait plus poreux et ainsi plus susceptible de toujours contenir des protéines du lait. Cependant, aucune étude n’a été menée à ce sujet et il est donc plus prudent d’en éviter l’utilisation dans un tel cas.

Enfin, tel que l’indique sa caractéristique « à usage unique», l’idéal est de mettre vos pots de yogourt au recyclage ou encore pour y entreposer des objets non comestibles.

Type de plastique

Sur tous les contenants faits de matière plastique, de la bouteille d’eau au biberon en passant par le pot de crème glacée, vous retrouverez un triangle formé de trois flèches au centre duquel est inscrit un chiffre de 1 à 7. Chaque chiffre indique le type de plastique utilisé et permet de savoir si le produit peut être recyclé ou non selon la municipalité où vous demeurez. Nous vous suggérons de consulter les pages du site Web de Recyc-Québec qui traitent des différents plastiques ainsi que des matières recyclées  dans votre région.

http://www.yoopa.ca/sante/article/la-reutilisation-des-contenants-de-plastique

Vite au lit, vite debout

Un enfant bénéficiera mieux de sa nuit de sommeil s’il se couche et se lève tôt.

On apprend dans SLEEP que les couche-tôt sont en meilleure santé. Selon une étude australienne, les enfants qui se couchent et se lèvent tôt sont plus minces et plus actifs physiquement que ceux qui font l’inverse, et ce, même s’ils ont profitent tous du même nombre d’heures de sommeil.

Cette conclusion provient de l’analyse des données sur le sommeil de 2200 enfants mises en relation avec le poids de ces derniers et leurs activités durant le jour. Il semble que l’heure du coucher autant que l’heure du lever soient prédominantes quant au maintien d’une bonne santé.

On a d’ailleurs estimé que les enfants qui se couchent et se lèvent tard avaient 1,5 fois plus de risques de devenir obèses que ceux qui suivaient une routine de couche-tôt.

Dans le même ordre d’idée, les couche-tard auraient 2 fois plus tendance à être sédentaires et ils seraient jusqu’à 2,9 fois plus enclins à passer trop de temps (par rapport à la limite recommandée) à écouter la télévision, jouer à des jeux vidéo ou rester à l’ordinateur.

Si, depuis quelques années, on pointe du doigt le manque d’heures de sommeil quant à la prévalence de problèmes de santé – dont l’obésité –, on souligne maintenant que le moment du coucher est encore plus important.

http://www.yoopa.ca/famille/article/vite-au-lit-vite-debout

Le surpoids de la mère causerait-il l’asthme?

Une femme présentant un surpoids avant de tomber enceinte exposerait son futur enfant à un plus grand risque d’asthme.  

Des chercheurs de l’Université de Greenwich soutiennent que le surpoids de la mère fait en sorte que son bébé sera plus enclin à souffrir d’asthme. Selon leurs résultats, parus dans le Journal of Epidemioloy & Community Health, le risque serait de 20 à 30 % plus grand.

Et il ne s’agit pas d’un surpoids durant la grossesse. La mère exposerait son futur enfant à l’asthme et au râle en ayant un surplus de poids avant de tomber enceinte. Pour tirer cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données concernant 7000 enfants nés en Finlande.

De plus, la corrélation n’en serait que plus grande si la mère présente une plus grande surcharge de poids. Il semble en effet que plus la mère a un poids élevé, plus le risque d’avoir des symptômes de l’asthme et du râle sera important.

Les femmes les plus lourdes, dans le cadre de cette étude, se sont avérées 47 % plus enclines à mettre au monde un bébé qui souffrira d’un râle sévère. Le surpoids aurait une influence sur le développement fœtal, du point de vue d’un désordre métabolique ou de l’activité hormonale.

http://www.yoopa.ca/sante/article/le-surpoids-de-la-mere-causerait-il-lasthme

Le bisphénol A augmenterait le poids des bébés à la naissance

Le bisphénol A (BPA) augmenterait le poids des garçons à la naissance, selon une étude coordonnée par l’Institut de la santé et de la recherche médicale en France.

Le bisphénol A est un composé chimique de synthèse utilisé dans la fabrication industrielle de certains plastiques. Désormais interdit dans les biberons, il est toutefois très présent dans notre environnement. Les scientifiques pensent que le BPA peut perturber le système endocrinien et la reproduction.

« La question de l’impact sanitaire chez l’humain est particulièrement importante, étant donné que la plupart des femmes enceintes sont exposées à ces substances, contre lesquelles le placenta ne constitue généralement pas une barrière efficace », explique Rémy Slama, coordonnateur de l’étude.

L’étude a effectué le suivi de deux groupes mère-enfant en France. Un échantillon d’urine prélevé durant la grossesse a permis de doser des biomarqueurs d’exposition à différents composés de la famille des phénols et des phtalates. Ces dosages urinaires ont confirmé que plus de 95 % des femmes enceintes de ces cohortes étaient exposées à ces substances. On retrouve notamment du bisphénol A dans le revêtement intérieur des conserves et dans le plastique de certaines bouteilles.

La recherche a démontré une augmentation du poids et du périmètre crânien des bébés à la naissance, pour les mères dont les niveaux urinaires de bisphénol A et de benzophénone 3 étaient les plus élevés.

Par contre, les nouveau-nés dont les mères avaient les niveaux urinaires de dichlorophénol les plus hauts avaient un poids de naissance plus faible que les autres.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique « Environmental Health Perspectives ».

http://www.yoopa.ca/sante/article/le-bisphenol-a-augmenterait-le-poids-des-bebes-a-la-naissance

L’allaitement, en lien avec le statut social?

Une femme qui a un plus haut niveau d’éducation et un meilleur statut social serait encline à allaiter plus longtemps.

Une étude de l’Université de Murcie, en Espagne, a établi un lien entre la durée de l’allaitement et certains facteurs sociodémographiques. Parue dans le Journal of Human Lactation, elle soutient qu’une femme allaitera plus longtemps en fonction de son statut social et de son degré d’éducation.

Il semble que la durée de son congé de maternité, son intégration dans son milieu de travail ainsi que son accès à des avis professionnels joueraient aussi un rôle dans le succès de son allaitement.

La recherche en question a porté sur l’évolution de l’allaitement durant la deuxième moitié du XXe siècle. La durée de l’allaitement a connu des variations lors de cette période. Par exemple, en 1960, 61,3 % des femmes allaitaient plus de 6 mois, alors que c’était le cas pour 14,4 % d’entre elles dans les années 70.

Une légère augmentation a été remarquée dans les années 80 (19,2 %), pour finalement atteindre 29 % dans les années 90. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que l’effet du niveau d’éducation n’a pas été le même à toutes les périodes; cela dépend majoritairement du contexte social.

Entre autres, ils notent l’importance qu’a eue l’Organisation mondiale de la santé quant à ses recommandations sur l’allaitement au cours des dernières années.

http://www.yoopa.ca/psychologie/article/lallaitement-en-lien-avec-le-statut-social

L’allaitement, moins répandu au Québec

Selon le dernier rapport de l’Institut de la satistique du Québec, la proportion des mères qui ont initié l’allaitement serait supérieure ailleurs au Canada.

À part les Maritimes, le Québec obtient la plus basse proportion (82,7%) de mères qui ont allaité ou essayé d’allaiter leur enfant. Depuis les résultats de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec de 2005, cette proportion semble se stabiliser à 83%. C’est en Colombie-Britannique qu’on dénote la proportion la plus élevée avec 93,1%.

Pourquoi ne pas allaiter

Parmi les 13% de mères canadiennes n’ayant pas initié l’allaitement, près de la moitié (49%) ont invoqué leur préférence pour le biberon comme principale raison pour ne pas avoir essayé. Les mamans évoquaient que : le biberon est plus facile, les préparations étaient aussi bonnes que le lait maternel et que l’allaitement est peu attrayant, voire dégoûtant. Certaines d’entre elles (33%) ont mentionné une raison liée à la santé (césarienne, état de santé de la mère, de l’enfant, naissance prématurée, multiple) pour expliquer leur choix.

Ces mères qui persistent

Ce sont 74% des mères qui allaitent toujours un mois après la naissance de leur bébé. C’est donc une mère sur quatre qui cesse d’allaiter au cours du premier mois de vie de son enfant. Ailleurs au pays, c’est une mère sur cinq qui cesse d’allaiter son bébé au cours du premier mois. Cette baisse se poursuit de façon plus graduelle au cours des mois suivants jusqu’à ce que le bébé atteigne six mois. À partir de six mois, la moitié des mères allaitent toujours. Ainsi, 39% des mères allaitaient toujours leur bambin de 7 mois. Quand l’enfant atteint un an, elles ne sont plus que 13% à allaiter encore – comparativement à 18% dans le reste du Canada.

Raisons d’arrêter

Tant au Québec (22,5%) qu’ailleurs au pays (27%), c’est le manque de lait maternel qui est invoqué par les mères comme principale raison pour expliquer leur décision de cesser l’allaitement. Seize pour cent des mères québécoises ont déclaré que leur enfant était prêt pour les aliments solides et que 11% d’entre elles ont dit avoir arrêté parce que leur bébé s’est sevré de lui-même. Par ailleurs, c’est au Québec qu’on retrouve la plus forte proportion de mamans qui cessent d’allaiter pour des raisons de fatigue ou parce qu’elles étaient incommodées (13% contre 6% ailleurs au pays).

 

Enfin, le rapport conclue que «les premières semaines semblent cruciales pour la poursuite de l’allaitement, puisqu’une proportion élevée de mères cessent d’allaiter ou d’allaiter exclusivement au cours du premier mois. Lorsque l’allaitement est bien intégré, les mères semblent continuer plus longtemps.»

http://www.yoopa.ca/sante/article/lallaitement-moins-repandu-au-quebec

Vaccins : êtes-vous à votre affaire?

Plusieurs parents ne suivent pas l’ordre établi dans le carnet de vaccination de leur enfant.

Il semble que les parents manquent parfois d’organisation quant aux différents vaccins que leur enfant doit recevoir. Par exemple, selon ce que nous lisons dans Pediatrics, 1 parent sur 10 ne suivrait pas l’ordre requis dans le carnet de vaccination de son enfant, et ce, aux États-Unis seulement.

Selon les données d’enquête recueillies par l’University of Michigan, des parents seraient en fait portés à suivre leur propre suite de vaccins au lieu de celle recommandée par les instances de la santé.

Tous les enfants devraient recevoir leurs vaccins contre les maladies graves contagieuses, comme la rougeole, la varicelle, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, pour ne nommer que celles-là.

Dans le sondage ici présenté, qui portait au départ sur 748 parents, 28 % ont répondu que les moments de vaccination recommandés étaient les meilleurs à suivre. Et parmi ceux qui ont retardé cesdits moments, 55 % ont attendu que leur enfant soit plus vieux, et 17 % ont refusé tous les vaccins.

En plus d’avoir relevé que 10 % des parents suivaient leur propre organisation des vaccins, les chercheurs ont noté que parmi ceux qui respectaient les règles établies, une importante proportion serait encline à changer pour suivre sa propre organisation.

 

http://www.yoopa.ca/sante/article/vaccins-etes-vous-a-votre-affaire

Utérus bicorne et grossesse

Est-il possible d’être enceinte lorsqu’on a un utérus bicorne ? Comment se déroule la grossesse ? Quelles sont les complications liées à cette anomalie congénitale ?

De nos jours, la recherche et la science permettent de détecter et de maîtriser d’éventuels problèmes médicaux liés à la grossesse. Cependant, une grossesse sur quatre connaît des complications et certaines grossesses se déroulent dans des conditions particulières. Dame Nature nous joue parfois des tours. Les malformations congénitales de l’utérus font parties de ces situations. L’utérus se présente sous des formes inattendues : utérus cordiforme, cloisonné, bicorne ou autres.

L’utérus bicorne est la plus connue des malformations et représente environ la moitié des anomalies de l’utérus. Dans ce cas, ce dernier n’a pas complètement fusionné pendant la période gestationnelle. Au lieu d’une seule cavité utérine, deux chambres utérines séparées se forment. Dans un utérus bicorne, la cavité est quasi inexistante, car au lieu de ressembler à un triangle, la cavité ressemble à un V. De plus, parfois, l’une des chambres utérines peut s’avérer plus petite que l’autre.

Les causes exactes de cette anomalie ne sont pas connues. Cette malformation concerne 3 femmes sur 100.

Complications liées à la grossesse
L’utérus bicorne complique la grossesse, mais ne l’empêche pas. C’est souvent la grossesse elle-même qui révèle la malformation, car elle peut provoquer des avortements à répétition. Le diagnostic est alors confirmé par une échographie. Même si ce n’est pas un obstacle à la conception, cette anomalie peut gêner pour une bonne implantation dans la paroi utérine. Les risques de fausses couches augmentent environ de 30 %.

Les autres complications possibles, mais non systématiques, liées à cette malformation sont :

  • Accouchement prématuré ;
  • Ralentissement et une gêne de la croissance du fœtus in utero ;
  • Présentation en siège.

Si l’embryon s’accroche dans la plus petite chambre uterine, les risques de ne pas porter sa grossesse à terme sont malheureusement augmentés, puisque le fœtus n’aura pas assez de place pour se développer.

Accouchement et utérus bicorne

Généralement, avant la naissance, le bébé se retourne et se positionne la tête en bas, ce qui lui permet d’utiliser la place la plus vaste de l’utérus pour son corps et ses jambes. Cependant, dans le cas d’un utérus bicorne, le bébé peut se sentir plus à l’aise la tête en haut, positionnant ainsi la partie la plus large de son corps vers la région pelvienne maternelle. C’est pourquoi le taux de présentation de bébé « en siège » est plus élevé dans ce cas.

Cette malformation de l’utérus peut aussi entraîner des risques de décollement précoce du placenta, ce dernier étant parfois moins solidement implanté dans l’utérus par manque de place. La santé du bébé peut être alors compromise. Certains obstétriciens recommandent une césarienne à 37 SA (semaines d’aménorrhée), mais de nombreuses mères peuvent aussi bénéficier d’un accouchement naturel.

Avoir des enfants avec un utérus bicorne est donc possible.Cependant cela nécessite de la patience, de la persévérance et sérieux suivi médical.

Read more at Suite101: Utérus Bicorne et Grossesse: Une malformation utérine et ses conséquences sur la grossesse | Suite101.fr http://www.suite101.fr/content/uterus-bicorne-et-grossesse-a7680#ixzz1UZh02rFB

La rentrée des classes approche

L’école reprenant dans quelques semaines seulement, il faut songer à préparer son enfant dès maintenant.  

La préparation pour la rentrée des classes devrait être entamée bien à l’avance, selon des experts. On lit d’ailleurs les conseils de Dre Robin Gurwitch du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center sur Medical News Today. 

On devrait donc commencer à parler de l’école à son enfant dès maintenant, en particulier s’il y aura un changement : l’entrée à la maternelle, un changement d’établissement scolaire ou une rentrée au secondaire. 

Les parents d’un enfant peuvent ainsi cerner ses peurs et ses inquiétudes et avoir le temps de les apaiser ou d’y remédier. Certains gestes peuvent aussi être posés. 

Par exemple, lorsqu’un tout-petit fait son entrée à la maternelle, on participe aux journées d’accueil et l’on établit une routine bien avant le début de l’année scolaire. Si notre enfant s’ennuie de nous, on peut ajouter des petits objets ou photos à son sac qui lui rappellent la maison.

Si nous avons un adolescent, il y a aussi une préparation à faire. Un parent devrait parler avec lui et l’aider à établir des buts et des façons d’obtenir de bons résultats scolaires. On prévoit aussi un outil de planification quotidienne.

http://www.yoopa.ca/education/article/la-rentree-des-classes-approche

J’ai des enfants donc je…

Être parent, c’est tout un contrat (avec beaucoup de petits caractères…) La section « Toutes autres tâches connexes », inclut pas mal de choses.

Complétez la phrase selon votre humeur du moment : Je suis un parent, donc je…

– Dors moins que la moyenne des gens
– Mange vite, et froid
– Sais gérer des crises
– Magasine plus souvent pour les autres que pour moi
– Connais plein de maladies et leurs remèdes
– Ramasse des jouets chaque jour de ma vie
– Donne beaucoup de consignes
– Répète beaucoup les consignes
– Me tanne de répéter des !&?%?& de consignes
– Cherche souvent du temps, du repos et de la place dans les tiroirs
– Prends beaucoup de photos
– Suis ému quand je les regarde des années plus tard
– Dis souvent « non », selon les enfants
– Ne dis pas assez « non », selon les autres parents
– Sais comment trouver des subterfuges
– Connais beaucoup de chansons pour enfants
– Connais les arénas/terrains de soccer/piscines de la région
– Finis souvent l’assiette des enfants
– Maîtrise l’art du faux-choix
– Suis pas mal fier de mes enfants
– Ne peut m’empêcher de le démontrer parfois aux autres
– Sors autant qu’avant, mais pas aux mêmes endroits
– Suis organisé (je n’ai pas le choix…)
– Perds parfois patience… et le regrette aussitôt.
– Me sens coupable régulièrement
– Ne pars jamais sans collation dans mes bagages
– Sais m’oublier pour faire plaisir aux enfants
– Reçois beaucoup de câlins et de bisoux
– Suis heureux

– Reviens de vacances plus fatigué qu’en partant…

(Bon retour à vous aussi!)

http://www.yoopa.ca/blogueurs/billet/jai-des-enfants-donc-je

L’allaitement est-il assez encouragé ?

Il semble que l’on n’encourage pas tant les nouvelles mères à allaiter leur bébé.

On croirait que l’on soutient beaucoup les femmes dans leur allaitement maternel. Pourtant, il semble que l’on n’encouragerait pas tant les jeunes mères à choisir l’allaitement ni de continuer à allaiter durant les mois suivants leur accouchement.

C’est du moins ce que l’on remarque clairement aux États-Unis, selon un rapport fourni par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). En ce moment, seulement un peu plus de la moitié (60 %) des Américaines préconisent cette forme d’alimentation pour leur nouveau-né.

Sur ce nombre, une femme sur cinq poursuivra l’allaitement de son enfant jusqu’à l’âge de six mois. On accorde ce tort aux hôpitaux, dont une minorité (4 %) partage des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF sur cette pratique.

On estime de plus que cette trop faible popularité de l’allaitement engendrerait des coûts de 2,2 milliards de dollars à nos voisins du sud chaque année. La raison en est que les enfants qui ne sont pas allaités sont plus enclins à développer des infections et à devenir obèses.

http://www.yoopa.ca/alimentation/article/lallaitement-est-il-assez-encourage

La naissance déciderait de la vie futur

Les conditions de la naissance laisseraient des traces la vie durant, même sur les possibilités de carrière d’une personne.

Une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait part d’un lien entre l’état de santé d’un nouveau-né et ce qu’il adviendra de ce dernier une fois l’âge adulte atteint. Il semble que même la réussite professionnelle pourrait en être affectée.

On a en effet remarqué, à la suite de cette étude longitudinale ayant porté sur 8 300 travailleurs de 1991 à 2004, que le poids de naissance et le temps passé à l’hôpital en raison de problèmes de santé demeuraient influents jusque dans la vie adulte.

Ainsi, les sujets qui avaient un faible poids de naissance et qui étaient restés à l’hôpital quatre semaines ou plus durant leur enfance avaient moins tendance à obtenir des promotions et gagner beaucoup d’argent. Ces derniers étaient aussi plus enclins à développer une maladie cardiaque durant la vie adulte.

On remarque qu’une pauvre santé infantile peut souvent baisser la qualité de vie et empêcher l’accès à une carrière réussie plus tard dans la vie, une relation que l’on avait déjà soulevée par le passé.

http://www.yoopa.ca/sante/article/la-naissance-deciderait-de-la-vie-future

Dois-je coucher mon bébé avec moi ?

Il n’y a pas de position claire à ce sujet et elle diffère beaucoup selon l’âge de notre enfant. Il y a d’ailleurs une nouvelle tendance, surtout en Europe, qu’on appelle le co-dodo ou le co-sleeping. Cette école de pensée prône sans équivoque le partage du lit parental, et ce, aussi longtemps que l’enfant en ressent le besoin. C’est une pratique qui est très controversée puisqu’elle va à l’encontre de tout ce qui est prôné depuis bien des années.

Il est vrai que dans notre culture, nous avons tendance à juger ce comportement qui, pour plusieurs, suscite également des questions de sécurité pour les nouveau-nés. Dormir avec notre bébé peut effectivement présenter certains dangers : la possibilité que l’enfant tombe en bas du lit (dès que celui-ci est capable de se tourner) ainsi que le sommeil agité des parents ou un lit trop mou pouvant étouffer le bambin. Une solution de compromis et qui est tout particulièrement recommandée pour les premiers mois est d’amener le lit du bébé près du vôtre. C’est évidemment la meilleure solution (à la fois pour les parents et pour l’enfant) qui permet également une douce transition après ces 9 mois de fusion ou d’intimité intense entre la mère et son enfant. De cette façon, il est plus facile pour le bébé et la mère de se retrouver ensemble pendant la nuit (pour l’allaitement/les boires, pour le rendormir lors des réveils nocturnes etc.). Le repos de maman en sera par la même occasion beaucoup plus facilité.

http://www.yoopa.ca/psychologie/article/dois-je-coucher-mon-bebe-avec-moi-le-co-dodo

Une application contre les enlèvements

Une application pour téléphone intelligent permettrait de retrouver les enfants disparus plus facilement.

On apprend sur Numerama que le FBI vient de mettre sur le marché une application pour téléphone intelligent destinée à faire avancer les enquêtes sur des enlèvements d’enfants.

Sur Child ID, les parents concernés pourront fournir des renseignements précis sur l’enfant disparu à tous les autres usagers en un rien de temps.

Ainsi, les forces de l’ordre, comme toute autre personne, pourront connaître automatiquement la taille et le poids de l’enfant, entre autres.

On pourra aussi présenter des photos récentes de l’enfant disparu, le tout en temps réel. Tous les renseignements nécessaires sont donc transmis rapidement par courriel au FBI si le cas n’est pas réglé dans un certain délai.

Mentionnons qu’un service semblable existe déjà en Europe. Par exemple, en France, on peut utiliser une application destinée à relayer les enlèvements, notamment sur son BlackBerry ou son iPhone.

http://www.yoopa.ca/consommation/article/une-application-contre-les-enlevements

Seins à louer : Le marché noir du lait maternel

La journaliste Karina Marceau tourne un documentaire audacieux intitulé Seins à louer. Elle y expose l’univers insoupçonné de mamans de bébés prématurés prêtes à de gros efforts pour se procurer le lait maternel d’autres femmes, notamment l’animatrice de Vox, Josée Bournival qu’elle a suivie dans sa quête.

Les grands prématurés, insuffisamment développés peinent à téter le sein, au grand désespoir des mamans qui savent très bien que le lait maternel est l’idéal pour leur santé. De plus, pour diverses raisons, 50 % d’entre elles sont incapables d’allaiter. Cette incapacité d’allaiter leur nouveau-né est pour elles une catastrophe et elles se tournent vers d’autres femmes pour obtenir ce précieux lait.

Quand Josée Bournival a accouché de son premier enfant prématuré, elle a vécu cette torture. « J’ai vécu un énorme sentiment de culpabilité », admet-elle.

Lors de sa deuxième et récente grossesse, elle a prévu le coup et cherché à se procurer du lait maternel en prévision de la naissance. Karina Marceau l’a suivie dans son étonnante quête. « Même si le lait n’est pas d’elles, les mamans veulent ce qu’il y a de mieux pour leur bébé, indique Karina Marceau, et il y a tout un marché du lait maternel. Des femmes l’offrent gratuitement, mais on en vend aussi sur Internet. Il y en a de plusieurs catégories, même du lait maternel végétarien. À raison de 3 $ ou 4 $ l’once, ça revient cher la journée. »

Débat sur facebook

Dans ce documentaire, on découvrira entre autres que certaines mamans s’échangent leur lait et que la vente de lait maternel existe depuis près de cent ans.

« Il y a des banques de lait dans 50 pays à travers le monde, indique Josée Bournival, mais il n’y en a plus au Québec. Avec la crainte du sida sans les années 80, elles ont toutes disparu. »

Il reste toutefois encore un endroit où s’en procurer, à Vancouver, apprendra-t-on dans Seins à louer. Josée Bournival s’y rendra elle-même d’ailleurs.

Avant même d’être diffusé, le documentaire de Karina Marceau a déjà donné lieu à un débat sur Facebook.

« Les réactions étaient surprenantes, admet la journaliste. Le sujet touche une corde sensible. Des femmes ont même manifesté leur dégoût face au lait maternel d’autres femmes, alors que c’est tout à fait naturel. »

Premier docu-fiction

D’autres parts, Karina Marceau qui est aussi productrice associée à PVP (Productions Vic Pelletier) prépare un docu-fiction sur l’aliénation parentale. Si vous n’avez pas d’idée de ce que c’est, vous connaissez sûrement un parent qui en est victime.

« L’aliénation parentale, explique Karina Marceau, c’est lorsque des parents d’enfants se séparent et qu’un des deux monte ses (ou son) enfants contre l’ex. Une sorte de lavage de cerveau qui est désormais considéré comme de la violence psychologique. »

Intitulé Dictature affective, ce documentaire nous permettra de lever le voile sur cette pratique qui va au-delà du simple dénigrement, qui divise les familles et qui finit parfois en drame. « Je veux que ce documentaire devienne un outil de sensibilisation », affirme la productrice.

Pour réussir ce documentaire, Karina Marceau a travaillé fort. Il était très difficile de trouver des participants, puisqu’elle devait obtenir la collaboration des deux parents. Le documentaire compte une partie fiction. Afin de recréer certaines scènes, la productrice fera appel à des comédiens pour personnifier les membres d’une famille.

Elle qui n’a jamais touché à de la fiction s’est entourée de la cinéaste Louise Archambault (Familia) et de l’auteure Sylvie Bouchard (Un gars une fille, Louis 19). Elle procédera prochainement à un casting.

 
Le documentaire Seins à louer sera diffusé au printemps à Radio-Canada et RDI. Le documentaire Dictature affective sera diffusé au printemps à Télé-Québec. Les deux documentaires uniques sont produits par PVP.

 

http://www.yoopa.ca/consommation/article/seins-a-louer-le-marche-noir-du-lait-maternel

Grossesse durant l’adolescence : Suivre l’exemple

Une adolescente est plus encline à tomber enceinte si cela est arrivé à sa sœur aînée.

Une étude basée sur des données de recensement a permis de statuer qu’une adolescente court plus de risques de vivre une grossesse à un âge mineur si sa sœur aînée a vécu cette même situation, lisons-nous dans The Guardian.

Menée par la Bristol University, cette analyse a porté sur 43 000 femmes. On a donc pu remarquer un effet de pair très important, et encore plus si les sœurs ont un faible écart d’âge. 

Une fille sera ainsi deux fois plus enclines à vivre une grossesse à l’adolescence quand sa grande sœur a suivi le même chemin de vie avant elle. La fratrie comprendrait une forte question d’influence entre les membres d’une même famille. 

Et cet effet incitatif est plus fort que celui de la durée de l’éducation, laquelle est pourtant connue pour diminuer les risques de tomber enceinte à l’âge mineur.

http://www.yoopa.ca/famille/article/grossesse-durant-ladolescence-suivre-lexemple

Du fil dentaire pour tomber enceinte

 Du fil dentaire pour tomber enceinte

Pour les femmes qui veulent améliorer leurs chances de tomber enceinte, une étude australienne présentée le 5 juillet conseille d’utiliser du fil dentaire quotidiennement et de régulièrement consulter son dentiste.

L’étude, présentée au cours de la conférence annuelle de l’Association Européenne de Reproduction Humaine et d’Embryologie de Stockholm, a montré qu’une mauvaise hygiène buccale pouvait entraîner des problèmes de fertilité, et retarder la conception d’environ deux mois.

Sur 3500 femmes ayant pris part à l’étude, les chercheurs ont trouvé que celles qui souffraient de maladies parodontales prenaient plus de sept mois pour concevoir un enfant, contrairement aux cinq habituels. À cause des inflammations qui peuvent perturber le fonctionnement normal du corps, selon le principal auteur de l’étude Roger Hart, de l’Université de Western Australia. ??D’autres études publiées précédemment avaient établi un lien entre les maladies chroniques des gencives  et les maladies cardiaques, le diabète de type 2, la faible concentration de spermatozoïdes chez les hommes, et les fausses couches. Des chercheurs de l’Université de Buffalo à New York ont aussi trouvé que les maladies gingivales pouvaient entraîner un plus fort risque de développer un cancer de la gorge ou du cou.

«Jusqu’à ce jour, aucune étude n’avait été publiée sur les effets des maladies gingivales sur la conception, c’est le premier rapport à suggérer que les inflammations des gencives peuvent faire partie de divers facteurs à prendre en compte et à modifier pour améliorer les chances de grossesse», explique le chercheur Hart.

 

Environ 10% de la population souffrirait d’une grave maladie chronique parodontale.

Si vous essayez de tomber enceinte, Roger Hart recommande de non seulement utiliser du fil dentaire chaque jour, mais aussi de régulièrement consulter un dentiste. De plus, il suggère d’arrêter de fumer, de s’abstenir de boire de l’alcool, de faire attention à son poids et de prendre des compléments alimentaires prénataux contenant de l’acide folique.

http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/femmes/201107/07/01-4415747-du-fil-dentaire-pour-tomber-enceinte.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers

Le lait de vache, essentiel?

Question:

Bonjour,
 
Ma fille de 20 mois ne boit pratiquement pas de lait de vache: trois-quatre gorgées le matin et un peu dans ses céréales au déjeuner. Elle n’aime pas beaucoup… Par contre, elle adore tous les autres produits laitiers comme le fromage, le yogourt, la crème glacée, … Je lui donne de ses produits régulièrement. Elle adore aussi le lait de soya à la vanille.

Est-ce que je dois à tout prix augmenter leur consommation de lait de vache?

Est-ce que je peux remplacer le lait de vache par le lait de soya à la vanille?

Merci

Geneviève, maman de Béatrice et Estelle

Réponse :

Bonjour Geneviève,

Je suis de votre avis, il n’y a pas que le lait de vache qui soit une source d’éléments nutritifs essentiels, tels que le calcium et la vitamine D. Pensons au yogourt, au fromage, ou même, aux boissons de soya enrichies… Mais les substituts de lait ne sont pas tous égaux : reconnaître leurs différences vous aidera certainement à y voir plus clair. Soyez sans crainte, car même si mademoiselle n’est pas une amatrice de lait à l’heure actuelle, vous arriverez à combler ses besoins afin qu’elle puisse grandir normalement et se bâtir des os solides ! 

Si on accorde autant d’importance à la consommation de lait de vache, c’est sans doute en raison de son contenu en calcium et en vitamine D. Ces deux éléments nutritifs sont essentiels au bon développement des os et des dents. Et la vitamine D est obligatoirement ajoutée au lait de vache, qu’il soit écrémé, ou à 1 %, 2 % ou 3,25 % M.G. Il renferme aussi des quantités adéquates de protéines et de matières grasses, essentielles à une croissance normale. À titre de référence, voici ce que nous dit Santé Canada à propos des besoins en calcium et en vitamine D de votre fillette de 20 mois :

 
Besoin en calcium d’un enfant de 1 à 3 ans Besoins en vitamine D d’un enfant de 1 à 3 ans
700 mg/jour 600 UI/ jour

 

  •  Ne baissez pas les bras !

Même s’il existe des alternatives, je vous encourage fortement à persévérer, et à continuer d’exposer votre enfant au lait de vache. Car pour répondre à ses besoins, on recommande qu’il consomme entre 600 et 900 ml de lait de vache (ou de chèvre) entier (3,25% M.G.) jusqu’à l’âge de 2 ans. Pour une princesse qui ne boit que quelques gorgées dans ses céréales, cette quantité peut sembler interminable ! Voici donc quelques astuces pour qu’elle puisse apprivoiser le lait de vache :

  • Toujours servir le lait bien froid, en petite quantité pour ne pas la décourager, dans un verre attrayant;
  • Ajouter de l’arôme de vanille ou de la cannelle;
  • Préparer un lait frappé avec du yogourt et des fruits frais;
  • Offrir un pouding ou un dessert à base de lait;
  • Cuisiner un potage et lui ajouter du lait;
  • Donner l’exemple, et lui montrer « Mmm, comme c’est bon !» ;
  • Et quoi qu’il soit un peu plus sucré, le lait au chocolat ou aux fraises demeure très nutritif. Alors à l’occasion, pourquoi pas ?
  •  Les boissons enrichies

Miam, miam : on se délecte de la boisson de soya à la vanille, n’est-ce pas ? Malheureusement, bien qu’elle soit enrichie de calcium et de vitamine D, la boisson de soya enrichie ne renferme pas suffisamment de calories et de protéines pour subvenir à la croissance de bébé avant l’âge de 2 ans. Et il en va de même pour les boissons d’amandes ou de riz, aromatisées ou non. D’autant plus qu’on en retrouve sur le marché qui ne sont pas additionnées de calcium et de vitamine D ! Vous pouvez donc continuer de lui offrir de la boisson de soya à la vanille, sans toutefois lui laisser la place entière. Servez-lui toujours des substituts de lait riches en calories et en protéines, comme le fromage et le yogourt à au moins 2 % de M.G., pour combler ses besoins. Assurez-vous que la boisson de soya soit enrichie en lisant bien l’emballage du produit, et en brassant vigoureusement la bouteille avant d’en servir à votre toute petite. C’est que l’enrichissement, en poudre, a tendance à coller aux parois de l’emballage…

  •  Solution yogourt, fromage, crème glacée…

Croyez-le ou non, plus jeune, je détestais moi aussi le lait. Il m’est arrivée de manger mes céréales matinales avec… de la crème glacée ! Comme j’avais une mère indulgente… Je consommais ainsi un peu de calcium, mais pas assez pour dire que ça équivalait à un verre de lait : on retrouve environ trois fois moins de calcium dans la crème glacée que dans le lait. Quant au yogourt, il s’agit effectivement d’une bonne source de calcium. Il en est autrement pour ce qui est de la vitamine D : ce ne sont pas tous les yogourts qui sont faits de lait de vache enrichi de vitamine D. Encore ici, fiez-vous à l’emballage qui vous révèlera si le yogourt est additionné de cette vitamine. Optez également pour les yogourts riches en matières grasses (2 % et plus), pour combler les besoins de votre enfant. Et le fromage est-il une bonne option ? Oui, pour ce qui est de la teneur en calcium, en protéines et en matières grasses. Quelle déception qu’il ne soit pas une source de vitamine D : le fromage n’est pas fait à partir de lait additionné de vitamine D.

  • D’autres sources cachées de calcium et de vitamine D

Il est plus difficile, en raison de nos habitudes de consommation, d’aller chercher du calcium et de la vitamine D ailleurs que dans le lait et ses substituts. Les aliments présentés dans le tableau ci-dessous ne sont toutefois pas à sous-estimer. Bonne chance Geneviève !

 

 
Ils renferment du calcium…     Quantité pour équivaloir à la quantité de vitamine D dans 250 ml (1 tasse) de lait, soit 314 mg
Saumon en conserve, avec arêtes     250 ml (1 tasse)
Brocoli, cru     Environ 1,8 L (7 tasses)
Chou vert frisé, cru     750 ml (3 tasses)
Amandes séchées, non-blanchies     250 ml (1 tasses)
Épinard, cru     2,5 L (10 tasses)
 
On y retrouve de la vitamine D…  
Quantité pour équivaloir à la quantité de calcium dans 250 ml (1 tasse) de lait, soit 107 UI
Saumon cuit     Environ 20 g
Champignons shiitake séchés     2 champignons
Huîtres crues     Environ 10 g
Jaune d’œuf     2 jaunes
Truite grillée     Environ 50 g

http://www.yoopa.ca/experts/billet/le-lait-de-vache-essentiel

Des parents préfèrent l’eau embouteillée

Certains enfants ne boivent que de l’eau en bouteille, ce qui peut entraîner des conséquences insoupçonnées. 

À la suite d’un sondage réalisé auprès de 632 parents dont l’enfant a été reçu dans un service d’urgence pédiatrique, on a remarqué certaines habitudes quant à la consommation d’eau.

On a demandé aux participants quelles étaient leurs croyances quant à l’eau, leurs expériences passées ainsi que leurs sources d’information sur le sujet.

Il semble donc que si la plupart donnent de l’eau du robinet à leur enfant, peu d’entre eux se tournent vers la populaire bouteille en plastique, comme nous pouvons le lire dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine. L’impact sur l’environnement est bien entendu à considérer, mais aussi celui de la santé des enfants.

Les parents qui préfèrent donner de l’eau embouteillée le font souvent parce qu’ils croient que c’est plus sécuritaire, du point de vue de la santé. Pourtant, de nombreuses études ont relevé des cas de contamination bactériologique et de maladies reliés aux bouteilles d’eau.

Finalement, ce que peu de gens savent, c’est que l’eau en bouteille n’est pas fluorisée comme l’est celle du robinet, ce qui peut entraîner des problèmes quant à la santé bucco-dentaire des enfants.

http://www.yoopa.ca/alimentation/article/des-parents-preferent-leau-embouteillee

Le lait de vache causerait une maladie grave

Un lien vient d’être démontré entre un antigène alimentaire contenu dans le lait de vache et le développement d’une maladie rénale grave chez l’enfant.

On apprend sur La Parisienne que des chercheurs de l’Inserm pointent le lait de vache du doigt quant à une maladie grave chez l’enfant.

Il semble que l’un de ses antigènes alimentaires jouerait un rôle dans l’apparition d’une maladie rénale grave, la glomérulonéphrite extramembraneuse (GEM).

Touchant les reins de l’enfant de moins de cinq ans, cette maladie peut engendrer à long terme de graves problèmes de santé, comme l’insuffisance rénale. Cette affection mène souvent à la dialyse, voire à la greffe de rein.

Les chercheurs mentionnent toutefois un bémol : « Il est possible que d’autres antigènes de l’environnement puissent être en cause chez l’enfant comme chez l’adulte ».

Malgré tout, cette découverte est importante quant à la prévention de cette maladie. En effet, on pourrait envisager de contrer l’apparition de la GEM, et même de la traiter, par l’adoption d’un régime adapté.

À propos du lait de vache et des noix avant six mois

Éviter certains aliments à notre enfant ne semblerait avoir aucune incidence notable quant au développement de l’asthme ou de l’eczéma.

On conseille généralement aux parents de ne pas donner de lait de vache ou de noix aux très jeunes enfants, souhaitant ainsi prévenir certaines allergies. Or, selon une récente étude néerlandaise, bannir des aliments ne constituerait pas une prévention en tant que telle.

http://www.yoopa.ca/alimentation/article/a-propos-du-lait-de-vache-et-des-noix-avant-six-mois

Des chercheurs de l’Université Erasmus à Rotterdam ont évalué les symptômes d’asthme et d’eczéma chez 7 000 enfants, et ce, jusqu’à ce que ces derniers aient atteint l’âge de 4 ans. 

Après avoir isolé certaines variables, ils ont pu admettre qu’aucun lien notable n’a pu être établi entre la consommation de certains aliments jugés à risque et le développement de l’asthme ou de l’eczéma. 

Cela corrobore les résultats de quelques précédentes recherches. On croit de plus en plus qu’il ne serait pas nécessaire d’éviter des aliments potentiellement allergiques chez de jeunes enfants qui se portent bien. 

On pense donc remettre sérieusement en question les recommandations actuelles quant à l’attente d’intégration de certains aliments dans le menu des bébés, même s’ils sont âgés de moins de six mois.

Les résultats complets de cette nouvelle investigation sont parus dernièrement dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Du sable et des jeux

Avouez que ça fait du bien de revoir le soleil. Non mais, les jeux d’intérieur, on commence à en avoir fait le tour. Mes enfants connaissent tellement leurs casse-têtes qu’ils vont bientôt les faire à l’envers pour avoir un défi. Et mon garçon de 6 ans vient de me battre aux échecs. Il est vraiment temps qu’il fasse autre chose!

Enfin, finie la pluie, on peut retourner dehors. Et inévitablement, avec les beaux jours revient la grande demande : « Papa, on va au parc? »

Bon, les parents le savent, aller au parc, ce n’est pas vraiment pour nous faire plaisir à nous. On peut tout de même réussir à y trouver un peu d’agrément. Prendre l’air, espionner le voisinage, peut-être même nouer des liens avec d’autres parents-qui-se-trouvent-là-sans-le-vouloir. Mais à la base, c’est peut-être pour se déculpabiliser de rester cachés dans notre petit royaume.

D’accord, on va au parc. Ce sera une magnifique occasion de laisser les enfants explorer le terrain (lire : les flaques d’eau), de me reposer l’esprit et de ne penser à rien… (si je ne me faisais pas crier: « Pousse-moi plus haut» à toutes les 30 secondes).

Et surtout, ce sera le moment de ressortir ces phrases qui étaient en congé depuis l’automne :

« Non, ne grimpe pas là »
« Tiens-toi bien »
« Laisse ça par terre, c’est sale »
« Attends ton tour »
« Attention! »
« Une dernière glissade et on s’en va… »
« J’avais dit une dernière glissade. »
« Ok, là on s’en va. »
« J’ai dit : on s’en va… »
J’ai déjà hâte. Allez, je vous attends au parc.

http://www.yoopa.ca/blogueurs/billet/du-sable-et-des-jeux

L’art de se lever la nuit

J’aime croiser des futurs parents. J’aime leur regard pétillant, tout fier, plein d’excitation. Et j’aime les revoir quelques mois plus tard. Oh, le regard est presque le même, à une différence près : les cernes de fatigue.
Si vous avez fait le camp d’entraînement pour futurs parents, vous savez que se lever la nuit, c’est un des grands défis de la parentalité. Même si pour moi c’est du passé, revoici quelques notes tirées de mon calepin sur la Vie nocturne des nouveaux parents. Tiens, juste à les relire, je réprime un baillement.

* * *

Le bébé tout neuf
C’est connu, avec l’arrivée d’un poupon, la nuit devient une notion abstraite et le sommeil réparateur, un vague souvenir. Le bébé veut être allaité; nous rêvons juste d’être alités. La nuit se divise en petits hoquets de sommeil-jamais-profond. Aussitôt endormi, le devoir nous appelle. Chaque bruit suspect nous éveille, surtout si le bébé dort juste à côté. Même nos rêves n’arrivent pas à se développer plus loin que les bandes-annonces…

La marmotte-surprise
Puis arrive le jour où le bébé dort plus longtemps que d’habitude. Ironiquement, les parents eux, se réveillent quand même avec un mélange d’euphorie, de scepticisme et d’inquiétude. Il faut bien vérifier si tout va bien. Est-ce bien réel? Et si vous êtes parent plus d’une fois, c’est habituellement cette nuit-là que le plus vieux s’abonne aux cauchemars. En gros, ne vous habituez pas à dormir: c’est un piège.

Le glouton de minuit
Dans ces moments où on essaie désespérément d’établir une routine, de faire comprendre à notre poupon que l’absence de lumière devrait lui inspirer l’assoupissement, nous devons affronter un redoutable ennemi: son estomac. On a beau rêver de donner des boires seulement le jour, pour une raison qui m’échappe, le bébé tient à sa collation nocturne. Et pour être certain que l’on entend le cri de l’estomac, ses cordes vocales donnent un bon coup de main.

La fausse joie
Après quelques mois, enfin la lumière au bout du tunnel! Le bébé commence à comprendre le message: la nuit, on dort. Mais la régularité reste à acquérir. Une nuit de temps en temps, le sommeil de la maisonnée est troublé par quelques bruits de respiration rapide, puis par des récriminations saccadées et enfin par de majestueux hurlements d’indignation. S’en suit une courte bataille de coups de coude entre les parents pour savoir lequel deviendra le héros (et martyr) de la nuit.

Décodeur requis
Il faut beaucoup de patience, de douceur et de fausses notes pour arriver à endormir un bébé fébrile au milieu de la nuit. Surtout quand un petit rien peut le réveiller. Et si par malheur, on rate notre coup, il faut alors déchiffrer le message derrière le cri: je veux changer de position, je veux me faire bercer, promène-toi, je veux une suce, il y a trop de lumière, pas assez de lumière, bouge mieux que ça, ta chanson est plate, je n’aime pas ton haleine, où est maman, ce pyjama est affreux, ne t’endors pas avant moi, etc.

Le joyeux fêtard
Théoriquement, on se lève la nuit pour consoler ou réconforter un bébé. Mais encore faut-il qu’il pleure. Il arrive parfois qu’au contraire, le party soit pris dans la bassinette. On se lève à 3h du matin, prêt à rassurer un bébé inquiet, pour finalement être accueilli par des risettes, des rires, des bras qui voltigent et des jambes qui se font aller. Allez donc calmer un bébé fêtard, vous! Faut-il l’encourager? Le bercer plus vite? Lui chanter du ABBA au lieu d’une berceuse? Mystère.

Le suspense
Quand, au bout de maintes tentatives et de kilomètres de promenade (sur deux mètres carrés), quand finalement après de longues protestations le bébé s’endort dans nos bras, il est enfin temps de… ne pas se réjouir trop vite. La moitié du travail est fait. Reste à déposer le paquet dans son lit. On avance sur la pointe des pieds. Quelques feintes pour replacer la couverture. On descend tranquillement nos bras, oups, il bouge! On se redresse avec un air innocent. Le calme revenu, deuxième tentative, cette fois la descente est plus lente. La sueur coule le long de nos tempes. Enfin, le bébé a touché le lit! Je le répète: le bébé a touché le lit, tout va bien Houston. Oh, il a froncé les sourcils. Il s’agite. Attention, est-ce un œil qui me fixe? Vite, il faut agir…

On berce doucement le bébé avec les mains, il se défile, la suce tombe. Que faire? Le cœur battant à tout rompre. Avec des gestes chirurgicaux, on replace un bout de couverture, puis la suce, tout en berçant l’enfant de l’autre main… Les traits du bébé se détendent, nous restons crispés. Est-ce vrai? Dort-il? On quitte la chambre sur la pointe des pieds, presque incrédule. Soudain, le bébé soupire. On se fige, le corps entre deux pièces. La respiration reprend son rythme, tout va bien. On arrive à notre lit, on se recouche en jubilant, on peut enfin retourner dormir…

Pauvres naïfs. Deux heures plus tard, les yeux encore exorbités, le cœur détraqué et le cerveau en ébullition, on se farcit une majestueuse insomnie. Et le bébé, lui, dort paisiblement.

Évidemment, vous allez vous vanter que ce n’est pas comme ça chez vous. Bravo! En fait, chez nous non plus ce n’était pas si pire, mais la nuit porte à l’exagération, non? Que ce soit pour un bébé qui réclame du lait ou pour le plus vieux qui vient de rêver à des monstres, la nuit fait partie du contrat.

Décidément, les parents font beaucoup de travail… au noir.

Si je n’avais pas eu d’enfants

Bien sûr, on ne peut jamais savoir comment aurait été notre vie si on avait choisi un autre chemin. Mais on peut se l’imaginer…

 

Si je n’avais pas eu d’enfants :

 

  • J’aurais (peut-être!) la peau plus lisse, plus ferme.
  • Mon échelle personnelle de la douleur n’aurait (probablement) pas été aussi longue, puisque n’ayant pas connu l’accouchement.
  • Mes nuits blanches auraient eu comme source des partys, des peines d’amour, des maux de dents ou du stress « pré-entrevues d’embauche ». Bref, elles auraient tourné autour de mon nombril.
  • J’aurais accepté beaucoup plus d’invitations de dernières minutes, d’aventures spontanées, de 5 à 7 après le boulot.
  • J’aurais mangé des mets raffinés plus souvent, que j’aurais pris le temps de cuisiner… ou de me payer chez le traiteur.
  • Ma coiffeuse me connaîtrait par mon prénom et ma tignasse aurait (peut-être) l’air de quelque chose.
  • Je serais probablement abonnée à un gym, fidèle à une esthéticienne, adepte de spas.
  • Ma garde-robe comprendrait des vêtements griffés, qui sait?
  • Je serais une workoolique assumée.
  • Je ne connaîtrais pas toutes les cliniques sans rendez-vous de la région.
  • Je serais bien embêtée quand viendrait le temps d’acheter des cadeaux de naissance et offrirait des trucs originaux, mais peut-être inutiles à mes amies, après avoir renoncé à me démêler dans les 3 mois, 24 mois, 3T, etc.
  • J’aurais célébré l’Halloween dans des partys d’adultes au lieu de parcourir tant de rues avec des diablotins surexcités ou épuisés.
  • J’aurais dévalisé le Toy’s R Us pour moi seulement ou pour mes neveux.
  • J’aurais probablement triplé mes efforts pour célébrer les anniversaires de mon amoureux, au lieu de « presque tout » mettre sur ceux de ma progéniture.
  • Je n’aurais jamais acheté de Pizza Pochettes, de rouleaux aux fruits, de crème glacée aux Rolos, de Kraft Dinner…
  • Je n’aurais jamais fait la file dans un parc à 35 degrés pour qu’un enfant ait son maquillage de tigre.
  • Je n’aurais jamais payé pour des photos avec le Père Noël d’un centre d’achat ou un Pokemon géant d’une vente trottoir.
  • J’habiterais sûrement encore la ville. Montréal… ou une grande capitale du monde.
  • Je me contenterais d’un petit appartement avec terrasse, décoré avec goût au lieu d’une grande maison et d’un grand terrain toujours en bordel.
  • J’aurais un guide spirituel, un coach de vie ou quelque chose du genre.
  • Je mangerais à n’importe quelle heure, toujours ce qui me tenterait à moi.
  • Je pourrais dormir 24 h en ligne le week-end, si désiré.
  • Je verrais tous les films de l’heure au cinéma au lieu d’attendre leur gratuité au canal 900.
  • J’assisterais à des vernissages, des lancements, des premières (et j’aurais la garde-robe qui va avec).
  • Je n’aurais pas mis les pieds chez le directeur depuis mon secondaire 5.
  • Je ne fréquenterais pas de pédiatres, de pédopsychologues, de techniciennes spécialisées, de travailleuses sociales, etc. (À moins que ce soit dans des 5 à 7!)
  • J’écrirais dans le silence, ou sur fond de musique classique.
  • Je ne serais pas abonnée à des chaînes pour enfants/ados et je ne dirais jamais « Ferme la télé » à l’heure du souper.
  • Je ne me serais jamais intéressée à la réforme.
  • Personne ne sonnerait à ma porte le dimanche matin pour jouer.
  • Je n’aurais pas brulé une partie de mes cellules à chercher des solutions pour aider mes enfants dans leurs défis personnels ou familiaux.
  • Mis à part cette garde-robe qui serait pleine à craquer, ma maison pourrait conserver un certain ordre.
  • Je n’aurais pas besoin de lave-vaisselle ou d’un lave-linge à grande capacité.
  • Je n’aurais pas veillé d’enfants aux urgences.
  • Je n’aurais jamais ramassé de vomi ou de caca par terre, à moins de grosse malchance personnelle ou d’avoir adopté un animal.
  • Les seuls boutons qui m’auraient préoccupée auraient été les miens.
  • J’aurais pu voyager léger.
  • Je serais inscrite à au moins un cours par saison et serait peut-être polyglotte, gastronome, sculpteur ou championne de salsa.
  • Un pot de crème à 120 $ ne me ferait même pas sourciller.
  • Je ne me serais jamais questionnée sur les conséquences à donner à autrui (à moins de décider de bouder un amoureux).
  • Je n’aurais jamais eu en tête la voix de Bibi, les chansons de Dora et je ne connaitrais pas les chorégraphies des jeunes de Mixmania.
  • Je ne me serais jamais blessé un pied sur un jouet qui traine en pleine nuit.
  • Je n’aurais jamais dû frotter des dessins sur un mur, ni les dents d’un autre humain que moi.
  • Je n’aurais jamais collectionné les dessins d’enfants.
  • Je ne me serais jamais cassé la tête pour payer tout ce qu’il faut à tout le monde sans pénaliser qui que ce soit.
  • Je ne devrais pas annoncer que je vais téléphoner ou faire pipi pour expliquer mon « absence ».
  • Personne ne m’aurait demandé de serpent.
  • Je n’aurais jamais poussé mes limites au-delà de ce que je pensais possible.
  • Je n’aurais jamais arbitré de guerres de fratrie.
  • Je n’aurais jamais eu le cœur (autant) en miettes devant la détresse d’un enfant.
  • J’aurais eu plein, plein, plein de temps pour MOI!
  • J’aurais (peut-être) publié des livres.

 

Si je n’avais pas d’enfants :

  • Je n’aurais jamais eu peur de mourir, car personne n’aurait dépendu du moi.
  • Je n’aurais jamais reçu de câlins, de bisous, de compliments si sincères.
  • J’aurais eu trop de temps pour me regarder le nombril et gratter mes bobos pas si gros que ça.
  • Je n’aurais pas connu de soupers si animés, si drôles.
  • Je n’aurais jamais eu de réveils si doux.
  • Je n’aurais jamais été aussi fière.
  • Je n’aurais jamais été aussi empathique.
  • Je n’aurais jamais savouré autant ces moments où tous ceux que j’aime sont si complices.
  • Je n’aurais pas appris à me concentrer sur l’Essentiel.
  • Je n’aurais jamais reçu de cartes en papier construction remplies de « fôtes » adorables.
  • Je n’aurais pas connu l’entraide entre mères.
  • Je n’aurais jamais apprécié si pleinement les répits.
  • Je serais probablement passée à côté de ma vie de pigiste.
  • J’aurais probablement baissé les bras devant certains défis de la vie.
  • Mes soucis ne se seraient jamais envolés au son du rire d’un bébé.
  • Je ne me reconnaîtrais pas dans quatre « miroirs » sur deux pattes.
  • Je ne connaîtrais pas l’amour inconditionnel. 

 

Je me serais toujours demandé :

« Comment aurait été ma vie avec des enfants? »

http://www.yoopa.ca/blogueurs/billet/si-je-navais-pas-eu-denfants

Les enfants ou la carrière?

Il m’arrive de remettre en question le choix que j’ai fait, il y a neuf ans, de mettre de côté mes grandes ambitions de journaliste pour pouvoir me consacrer à ma famille en priorité.

Dans ces moments-là, je me dis que j’aurais pu m’investir davantage dans mon travail et gravir peu à peu les échelons de la profession, voyager autour du monde, rencontrer des tas de personnalités inspirantes, me faire inviter sur toutes les tribunes pour parler de mes grands reportages, remporter des prix prestigieux, être reconnue et respectée par mes pairs, gagner beaucoup de sous et ne jamais avoir l’impression de dépendre de quiconque pour vivre.

Après tout, le choix de consacrer le gros de notre énergie à notre famille est parfois bien ingrat dans un monde où la valeur de chacun se mesure trop souvent à notre titre et à la grosseur de notre compte en banque. De fait, on ne récolte pas un sou à s’occuper des siens, aucun titre enviable et zéro reconnaissance sociale.

Malgré tout, une partie de moi demeure convaincue que toute personne qui accepte de mettre sa famille au coeur de sa vie accomplit un travail monumental pour le bien de l’humanité.

Lorsqu’il m’arrive de douter, la vie s’organise toujours pour mettre sur ma route la personne qui me fait réaliser que mon choix est bel et bien celui que je devais faire. Cette semaine encore, j’ai fait la connaissance d’une avocate qui m’a raconté comment l’arrivée de ses deux enfants avait complètement changé sa vision de la vie.

Après plusieurs années de travail acharné, elle a choisi de mettre sa carrière en veilleuse pour s’occuper de ses tout-petits à temps plein. «J’avais de grandes ambitions, m’a raconté Stéphanie. Je voulais être indépendante, avoir une carrière, mais je voulais aussi une famille.» La carrière est venue d’abord. L’avocate a laissé sa marque dans son milieu de travail, allant jusqu’à créer, avec sa patronne, le département juridique interne d’une importante compagnie d’assurance. Lorsque l’homme de sa vie s’est enfin manifesté, le rêve de fonder une famille a refait surface.

On ne peut pas tout avoir

«Pendant un moment, j’ai cru que je pouvais tout avoir. Autour de moi, je voyais des femmes qui parvenaient à tout faire.» À la naissance de son premier enfant, à l’âge de 35 ans, elle a tout remis en question. Après un an de congé de maternité, elle a tenté de travailler à temps partiel. «Je n’ai récolté que de la frustration, se rappelle-t-elle. À trois jours semaine, je n’arrivais pas à être pleinement au travail. Il m’était presque impossible de terminer mes dossiers, et encore moins de demander une promotion.»

Au deuxième enfant, elle a tenté de travailler quatre jours semaine. «C’était une erreur», dit-elle. Son fils venait d’entrer à la maternelle. Elle a soudain eu l’impression de perdre contact avec lui, de ne plus savoir ce qui se passait à l’école. Au même moment, ils ont découvert qu’il était allergique aux arachides.

«Ça a été un choc pour moi», se souvient- elle. C’est alors que l’idée s’est incrustée dans sa tête: «Les enfants ont besoin de moi ici, maintenant.» Elle souhaitait de tout coeur leur faire cadeau de sa présence. La décision a été prise d’un commun accord avec son mari. Elle a remis sa démission.

Choisir ce qui est important

À partir de ce jour, l’indépendance a pris le bord, les ambitions aussi, mais Stéphanie ne regrette rien. «Une job, c’est juste une job, fait-elle valoir. Tu peux la perdre n’importe quand, alors que ta famille, si tu en prends soin, elle sera toujours là. Ma présence ici est beaucoup plus importante à mon avis. Quand les enfants rentrent de l’école, je suis là pour les écouter. Quand tu es toujours pressée, préoccupée par ton travail, tu ne peux pas avoir la même qualité d’écoute.»

Le métier de maman à temps plein n’est pas tous les jours facile. Il lui arrive elle aussi de perdre patience, d’avoir envie de liberté, de valorisation, de regretter le temps où elle et son mari pouvaient dépenser sans compter, mais elle se rappelle chaque fois que ce sont les frustrations qui viennent avec n’importe quel emploi.

«Ce qu’il faut finir par comprendre, dit-elle, c’est qu’on ne pourra jamais tout avoir.» Il faut apprendre à faire des choix, à se centrer sur ce qui est vraiment important pour nous. Son choix, elle le sait, a un prix, mais il comporte aussi de bien belles récompenses. Si elle avait continué à s’accrocher à son travail, elle croit que la pression du quotidien aurait sans doute fini par fragiliser son couple et que les enfants vivraient probablement plus de problèmes à l’école.

Mieux encore, elle constate avec le recul que l’arrivée de ses enfants dans sa vie lui aura permis de mettre au monde un autre grand rêve qu’elle gardait enfoui depuis longtemps au fond de son coeur de jeune fille. «J’aimerais écrire des histoires pour enfants», m’a-t-elle confié. Sa première histoire a d’ailleurs été primée en 2008 dans le cadre des Grands Prix du livre de la Montérégie, catégorie Tout-petits, lors du Salon du livre de Longueuil. Je lui souhaite de tout coeur de réaliser son rêve.

Et pour celles qui douteraient encore de l’importance de leur rôle de mère, je vous laisse avec cette réflexion de la jeune actrice Natalie Portman alors qu’elle était sur le point de donner naissance à son premier enfant: «J’en suis venue à croire que la meilleure chose que nous puissions faire pour changer le monde est de créer des humains bons et positifs qui pourront à leur tour influencer positivement les gens qui les entourent. Vue sous cet angle, je crois que la maternité est le rôle le plus important auquel je puisse aspirer.»

http://www.yoopa.ca/famille/article/les-enfants-ou-la-carriere

À l’aide! J’attends des jumeaux ou des triplés!

C’est votre échographie. Vous regardez attentivement le moniteur. Vous apercevez non pas un mais deux, trois ou quatre bébés. On vous confirme que vous vivez une grossesse multiple.

C’est votre échographie. Vous regardez attentivement le moniteur. Vous apercevez non pas un, mais deux, trois ou quatre bébés. On vous confirme que vous vivez une grossesse multiple. Un peu inquiète, vous vous demandez comment vous allez faire face à l’arrivée simultanée de 2 ou 3 enfants. Existe-t-il des ressources pour les parents de jumeaux, de triplés ou de quadruplés?

Les statistiques

Au Canada, il y a plus de 100 000 enfants de moins de 13 ans provenant de naissances multiples. De ce nombre, 41 000 ont moins de 5 ans. Les naissances multiples sont à la hausse. Entre 1974 et 1990, les naissances de jumeaux ont augmenté de 35 % alors que celles des triplés et des quadruplés ont fait un bond de 250 %. On estime que 60% des triplés, 90 % des quadruplés et 99 % des quintuplés sont le résultat de traitements de fertilité. Chaque année, on dénombre plus de 4000 naissances de jumeaux et plus de 100 naissances de triplés, quadruplés ou quintuplés.

Répercussions des naissances multiples

Si les bébés de naissances multiples représentent 2 % des naissances au Canada, ils contribuent à 16 % des naissances de petits poids. Un peu moins de 50 % des jumeaux naissent prématurément ou sont de petits poids alors que la proportion passe à 90 % s’il s’agit de triplés, de quadruplés ou de quintuplés. Ce sont donc des bébés qui nécessiteront plus d’attention et de soins.

Les conséquences sur le budget d’une famille sont également très importantes. Une étude menée en 1987 par le Social Planning Council of Metropolitan Toroto’s Guides for Family Budgeting présentait une comparaison entre une famille de deux adultes et un enfant et des familles de deux adultes avec des jumeaux, triplés ou quadruplés. L’étude n’étant pas récente, les coûts pour une année ne sont évidemment pas les mêmes aujourd’hui. Toutefois, il est intéressant de remarquer la différence entre les coûts que doit supporter une famille qui a un enfant et une autre qui vit l’arrivée de jumeaux, de triplés, de quadruplés ou de quintuplés.

Type de famille Coût pour une année* Différence
Un enfant 20 246. $  
Jumeaux 24 033. $ 3 787. $
Triplés 28 213. $ 7 967. $
Quadruplés 31 392. $ 11 146. $
Quintuplés 35 526. $ 15 280. $

* Prix de 1987
** La comparaison comprend les éléments de base pour une famille, mais ne comprend pas le coût des couches, le coût d’un véhicule plus grand qui peut s’avérer nécessaire, le coût pour un logis plus grand et le coût pour retenir les services d’une aide familiale.
Source : Naissances multiples Canada, Renseignements et statistiques sur les naissances multiples, août 2001.

Une autre étude citée par Naissances Multiples Canada a démontré qu’une mère de triplés de 6 mois doit gérer environ 197,5 heures par semaine avec l’aide d’une personne ressource pour s’occuper de ses enfants et des travaux domestiques. On précise toutefois que ce nombre d’heures n’inclut pas le temps requis par la mère pour « prendre une douche, s’habiller, dormir, manger et discuter avec son partenaire » et qu’il ne faut surtout pas oublier qu’une semaine ne compte que 168 heures! Bref, il est indéniable que l’aide sera plus que nécessaire suite à une naissance multiple.

LES RESSOURCES DISPONIBLES
Bien que peu nombreuses, nous avons pu trouver quelques informations intéressantes:

Le gouvernement fédéral

Il n’existe pas une aide spécifiquement destinée aux parents de jumeaux, de triplés ou de quadruplés. En ce qui a trait à la Prestation fiscale canadienne pour enfants, il semble qu’aucune allocation supplémentaire ne soit disponible dans le cas d’une naissance multiple. Vous aurez donc droit à la prestation en fonction de votre revenu familial, le nombre d’enfants et leur âge et la déduction pour frais de garde. Pour connaître le montant auquel vous avez droit, vous pouvez utiliser le calculateur des prestations en ligne.

Le gouvernement du Québec

Le ministère de la Santé et des Services sociaux offre une aide supplémentaire aux parents de triplés ou de quadruplés afin de leur permettre de faire face à l’accroissement soudain et important de leurs dépenses. Vous pouvez donc recevoir un chèque au montant de 6000$ pour des triplés ou de 8000$ pour des quadruplés. Vous n’avez pas de démarches particulières à faire puisque le centre hospitalier signale les naissances au ministère. Cette aide financière est accordée jusqu’à deux mois après la sortie de l’hôpital des bébés… vivants! Il faut préciser le « vivant », car si malheureusement un des bébés décédait (ça arrive malheureusement!), la subvention ne serait pas versée! (même si les parents ont tout acheté le matériel pour accueillir trois bébés!) Malheureusement, aucune aide n’est prévue pour les parents de jumeaux.

Comme tous les autres parents québécois, vous aurez droit au programme de Soutien aux enfants qui est versé par la Régie des rentes du Québec.

CLSC

Votre CLSC est certainement le meilleur centre à contacter pour connaître les ressources locales auxquelles vous pouvez avoir recours. Certains CLSC offrent un service d’aide à domicile. Il vous est possible de trouver le CLSC de votre quartier en visitant le site du ministère.

Relevailles

Il existe plusieurs centres de périnatalité qui offrent des services de relevailles à domicile. Une personne-ressource en aide périnatale peut vous offrir ½ journée ou une journée entière de services (répit et entretien ménager léger). Les coûts varient entre 5$ à 35$ pour ½ journée de services, selon votre salaire. Vous pouvez consulter notre section Bonnes Adresses pour connaître le centre de périnatalité le plus près de chez vous. D’autres groupes offrent également du répit pour les nouvelles mamans, dont Marraines Tendresse (pour le territoire de la MRC de Thérèse-de-Blainville, 450-435-6924) et Les Grands-Mères Caresses (514-376-4613). Pour savoir si un tel groupe existe dans votre région, vous pouvez communiquer avec votre CLSC.

Un peu de ménage!

Vous aurez fort probablement droit aux services offerts par les entreprises d’économie sociale en aide domestique (EÉSAD) pour un peu d’entretien. Habituellement, ces entreprises offrent des services aux personnes de plus de 65 ans. Toutefois, sur référence de votre CLSC, une aide pourra se rendre à votre domicile à un tarif variant entre 6$ à 12$ l’heure, selon votre revenu. La liste de ces entreprises est disponible sur le site de la RAMQ

APJQ

Fondée en 1961, l’Association des parents de jumeaux et de triplés de la région de Montréal offre de l’aide aux familles vivant une grossesse multiple dans la région de Montréal. En devenant membre de cette association, vous pourrez bénéficier de l’expérience et des conseils des bénévoles, tous parents d’enfants de naissance multiple. L’association offre plusieurs services-conseils (marraine d’allaitement, parrainage) et organise plusieurs activités dont deux bazars annuels où vous pouvez vous procurer des articles tels des vêtements, des meubles, des jouets, des poussettes en double et en triple! Pour plus d’information concernant l’association, les services qui y sont offerts et les bazars, cliquez sur http://www.apjtm.com/. Une association existe également à Québec: www.apjq.net.

Naissances multiples Canada

Naissances multiples Canada est une organisation nationale qui offre du support aux familles d’enfants de naissances multiple. Cette association fournit entre autres des trousses et des fascicules d’information sur des sujets touchant spécifiquement les naissances multiples. Elle organise également une conférence annuelle sur le sujet. Malheureusement, le site est en anglais.

Si vous vivez une grossesse multiple, voici d’ailleurs quelques petits trucs offerts par Naissances multiples Canada :

  • Préparez quelques portions supplémentaires de vos repas afin de les congeler et surtout, dites OUI lorsqu’une personne se porte volontaire pour vous congeler quelques plats!
  • Préparez tout de suite un horaire pour les personnes qui vous ont offert de l’aide après l’accouchement et surtout, faites une liste des tâches que vous aimeriez qu’elles accomplissent (ménage, lavage, épicerie et autres commissions, donner le bain aux bébés…).
  • Demandez à des amis ou à des membres de votre famille s’ils ont des vêtements, berceaux, sièges d’auto (pourvu qu’ils répondent encore aux normes de sécurité) et autres articles à vous prêter.
  • Et surtout, acceptez l’aide… mais selon vos besoins (quand, à quelle fréquence et plus précisément quelles tâches).

 

1, 2, 3… bébés ?

En 10 ans, le nombre de jumeaux a augmenté de 50% au Québec. Celui des triplés, de 100%. Tout cela à cause des techniques de procréation assistée. La nouvelle réglementation québécoise qui prévoit la gratuité des traitements résoudra-t-elle ce problème?

  Crédit photo : Émilie Pelletier

Nancy Coulombe voulait trois enfants. Elle les a eus tous en même temps. Infertile, elle était suivie depuis des années à la clinique Procréa, à Montréal. En 2003, après une douzaine d’essais de procréation assistée infructueux, son médecin a finalement réussi à obtenir trois embryons en laboratoire, grâce à la fécondation in vitro (FIV).

Les trois ont été transférés dans l’utérus de la future maman. «S’il y en avait eu 16, je t’en aurais implanté 16», avait ajouté le médecin à la blague. Les trois embryons ont survécu, et Nancy a accouché de triplés. «Avec le recul, je ne peux pas croire qu’il m’ait fait cette blague, dit Nancy Coulombe, qui avait alors 29 ans. Il ne m’a jamais parlé du risque de grossesse multiple; le sujet n’a même pas été abordé.»

On sait pourtant que porter trois fœtus met la mère et les bébés en danger. Le bonheur d’être enceinte a en effet tourné au cauchemar pour Nancy. Deux mois et demi avant la date prévue de l’accouchement, on s’est aperçu qu’un des bébés, mal alimenté par son placenta, avait peu de chances de survivre. Nancy s’est ensuite mise à souffrir de prééclampsie, une hausse soudaine de la pression artérielle pouvant mener à des convulsions fatales.

On lui a fait une césarienne. «J’étais complètement affolée, c’était comme un film d’horreur. J’avais peur que mes bébés ressemblent à des monstres.» Ses nouveau-nés étaient finalement plus minuscules que monstrueux. Les deux filles pesaient chacune moitié moins qu’un bébé né à terme, et le petit garçon, à peine plus qu’une livre de beurre. Couchés dans des incubateurs, au milieu d’un amas de tubes et de fils, ils sont restés au CHU Sainte-Justine pendant près de deux mois.

Nancy est un cas parmi d’autres, car les bébés viennent au monde en paire ou en trio beaucoup plus souvent qu’avant. «On fait face à une épidémie de grossesses multiples», affirme la docteure Annie Janvier, néonatalogiste au CHU Sainte-Justine. En 10 ans à peine, le nombre de jumeaux a augmenté de 50% au Québec. Celui des triplés, de 100%. Il ne s’est jamais vendu autant de poussettes doubles!

La nature n’a rien à voir là-dedans. Cette augmentation est plutôt le résultat des techniques de reproduction assistée qui fonctionnent… trop bien. Plus du tiers des femmes qui tombent enceintes grâce à ces techniques portent des jumeaux ou des triplés. L’été où Nancy Coulombe a accouché, l’unité de néonatalogie du CHU Sainte-Justine débordait de jumeaux prématurés, nés de parents qui avaient fréquenté des cliniques de fertilité. En 2005, les obstétriciens de l’Hôpital Royal-Victoria, à Montréal, ont accueilli des triplés à sept reprises!

L’État a donc décidé de s’en mêler. Depuis le 5 août dernier, les médecins des cliniques de fertilité du Québec n’ont plus le droit d’implanter plusieurs embryons à la fois, sauf exception. C’est déjà le cas depuis des années en Belgique, en Suède et dans de nombreux autres pays européens.

La docteure Annie Janvier soupire de soulagement. Elle a fait le calcul: dans son hôpital, environ 20% des 70 lits de l’unité de néonatalogie sont occupés par des bébés issus de la procréation assistée, nés trop tôt. «Tout le monde trouve ça cute des jumeaux. Mais au Défilé des jumeaux du Festival Juste pour rire et dans les publicités, on ne voit pas ceux qui sont en fauteuil roulant ou sourds parce qu’ils sont nés prématurément. Pour nous, à l’hôpital, des jumeaux, c’est un drame; la moitié d’entre eux ont besoin de soins intensifs. Pour les triplés, c’est 90%. Quand la nature crée des jumeaux, on se dit que c’est un accident. Mais quand ce sont des médecins qui le font à répétition, c’est fâchant», poursuit la docteure Janvier.

Ces bébés sont parfois si mal en point qu’ils meurent. L’infirmière Suzy Fréchette-Piperni, spécialisée en deuil périnatal, a recueilli des témoignages bouleversants pour son livre Les rêves envolés (Éditions de Mortagne): «Je me promenais dans la salle d’accouchement avec ma fille morte sur un bras et mon fils vivant sur l’autre…»

«Nous avons fait des rêves pour chacun des triplés. Puis, un des bébés est mort à 18 semaines de grossesse. Les deux autres sont nés à 31 semaines. Un des deux est mort quatre heures après la naissance, nous en avons ramené seulement un à la maison», racontent d’autres parents durement éprouvés.

Nancy Coulombe a eu la chance de rentrer chez elle avec ses trois bébés. Mais quand elles ont eu neuf mois, elle s’est aperçue que quelque chose clochait avec les deux filles, surtout Ophélie. Le diagnostic: paralysie cérébrale. Aujourd’hui, après d’innombrables traitements, des séances en chambre hyperbare et une opération à la hanche, la petite de sept ans va beaucoup mieux. Elle réussit bien à l’école, mais elle se promène en fauteuil roulant. Sa sœur Morgane a pour sa part une diplégie, des chevilles un peu raides qui lui donnent une démarche particulière.

Quant à Loïc, il a marché tôt, tout à fait en phase avec les étapes de développement décrites dans les livres, mais alors que ses sœurs babillaient déjà, il ne disait pas encore un mot. Il présente une légère dysphasie et un TED (trouble envahissant du développement), découvert après des années d’investigation. Grâce à des séances d’orthophonie, il parle maintenant suffisamment pour fréquenter une classe régulière, mais la vie familiale n’est pas de tout repos. «Il a besoin de routine et d’être constamment rassuré, raconte sa maman. Il me réveille la nuit pour s’assurer que j’ai mis seulement un morceau de poivron rouge dans son lunch, pas deux.»

Nancy a choisi d’en rire plutôt que d’en pleurer et raconte ses déboires de façon désopilante dans son blogue, Les (Z)imparfaites. «Le TED n’est pas nécessairement lié à la prématurité. Loïc serait peut-être comme ça, même s’il était né à terme, on ne le sait pas, dit Nancy. Mais pour les filles, c’est sûr que leurs problèmes ont été causés par leur prématurité.»

http://www.quebecscience.qc.ca/1-2-3-bebes

Enfants désobéissants: génétique ou éducation?

La génétique ne compte que pour environ 35% dans la désobéissance observée à chacune des étapes du développement de l’enfant.
© Shutterstock

La désobéissance chez les enfants résulte d’une combinaison de facteurs à la fois génétiques et éducatifs. C’est ce que révèle une vaste étude menée auprès de 597 paires de jumeaux québécois, suivis de l’âge de 20 mois jusqu’à cinq ans.

Les résultats de l’étude, publiés dans la revue scientifique Behavior Genetics, montrent que les facteurs environnementaux sont les principales causes des comportements de refus ou d’acceptation des règles à un âge donné. Quant à la génétique, elle expliquerait la stabilité de ce type de comportements pendant toute la durée du développement de l’enfant.

Les chercheurs ont même réussi à chiffrer ces résultats: la génétique ne compte que pour environ 35% dans la désobéissance observée à chacune des étapes du développement de l’enfant, mais pour plus de 90% dans la persistance de l’attitude au fil des années.

«Les attitudes de respect ou de mépris des règles apparaissent relativement stables sur un continuum de cinq ans et cette stabilité est due à un effet génétique fort, qui fait que certains enfants sont plus obéissants et d’autres plus désobéissants. Mais la variation dans la désobéissance chez chaque enfant est pour sa part liée aux facteurs environnementaux», explique Richard Tremblay, professeur au département de psychologie de l’Université de Montréal et codirecteur de cette étude.

Le terme «environnementaux» désigne l’environnement à la fois physique, culturel et biologique, et regroupe donc divers facteurs comme les interventions parentales et autres faits vécus par l’enfant, les lieux où il est élevé, les ressources à sa disposition.

http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?news_id=5980&news_channel_id=33&channel_id=33

Fécondation in vitro: une manne pour le privé

Si le gouvernement du Québec a accepté de payer trois essais de fécondation in vitro aux couples infertiles, c’est notamment «à la suite de pressions de groupes ayant des intérêts économiques dans ce domaine et au profit d’établissements privés qui bénéficient aujourd’hui d’un important financement public».

C’est ce que soutient dans un avis sur la question Julie Depelteau, chercheuse associée à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), un institut de recherche indépendant à but non lucratif.

 

Tout comme c’est le cas en matière d’avortement, relève Mme Depelteau, «le gouvernement est prompt à remettre aux établissements privés le champ de la pratique médicale liée à la santé reproductive des femmes, en finançant les soins prodigués par ces établissements à même le régime public».

 

 

En fait, estime Mme Depelteau, «les cliniques privées génèrent des profits grâce aux soins ultra-spécialisés facilités par le programme québécois de procréation médicalement assistée, mais délèguent aux établissements publics, qui souffrent d’un sous-financement chronique, la prestation de soins de base liés à ce programme, tel l’accouchement». En conférence de presse, la chercheuse a aussi souligné le fait que, dès que les essais ont été remboursés, le taux de grossesses multiples – plus risquées pour la mère et les enfants – a chuté de façon spectaculaire. En 2009, en procréation assistée, le taux de grossesses multiples était de 27,2% (comparativement au taux naturel qui est de 2 ou 3%). Depuis que les traitements sont remboursés, il n’est plus que de 3,8%.

 

Comme quoi il était facile de réduire les hauts taux dangereux pour la santé – en limitant notamment le nombre d’embryons implantés chez la femme. Selon Julie Depelteau, il est déplorable que l’on ait atteint ces taux non pas en contraignant l’industrie aux meilleures pratiques médicales, par réglementation, mais en donnant «aux patientes les moyens financiers de choisir des pratiques moins risquées pour leur santé et pour celle de leurs nouveau-nés».

 

Des coûts plus élevés

 

L’IRIS doute fortement par ailleurs que le programme coûte seulement 80 millions de dollars, à terme, étant donné la demande et ce que signifie dans les faits le remboursement de trois traitements. Ainsi, fait remarquer Mme Depelteau, tous les embryons produits lors d’un cycle sont considérés comme faisant partie de celui-ci, peu importe le moment de leur implantation dans l’utérus, que ce soit rapidement ou quelques mois plus tard. Les frais s’en trouvent augmentés, ne serait-ce qu’en congélation d’embryons.

 

Selon l’IRIS, les coûts réels du programme risquent beaucoup plus de se rapprocher de l’évaluation faite par la Fédération des médecins spécialistes du Québec qui estimait plutôt que le programme coûterait 200 millions par année.

 

Par sa porte-parole, Natacha Joncas-Boudreau, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a défendu son programme, «dans lequel il croit beaucoup». Le ministre a aussi fait préciser qu’il est prévu de développer les services de procréation assistée dans le secteur public, notamment au CHUM, au CHUS, au CHUQ et à l’hôpital Sainte-Justine.

 Fécondation in vitro: une manne pour le privé

L’Association des parents infertiles, qui a beaucoup milité aux côtés de Julie Snyder pour la gratuité des traitements, n’avait pas de porte-parole disponible, hier. Les cliniques privées sollicitées n’ont pas rappelé et Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes, était à l’extérieur de la ville, mais a fait dire qu’il souhaitait mettre son grain de sel dans ce débat à son retour.¸

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201104/28/01-4394133-fecondation-in-vitro-une-manne-pour-le-prive.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4404003_article_POS1

Des millions pour rapatrier la fécondation in vitro au public

La facture de la mise en place du programme dépasse déjà les 40 millions

Depuis la mise en place du programme, le 5 août dernier, jusqu'à la fin de l'année financière, au 31 mars 2011, 2990 cycles de fécondation in vitro ont pu être réalisés au Québec.

 
Depuis la mise en place du programme, le 5 août dernier, jusqu’à la fin de l’année financière, au 31 mars 2011, 2990 cycles de fécondation in vitro ont pu être réalisés au Québec.
L’offre publique de procréation assistée lancée l’été dernier par le ministre de la Santé, Yves Bolduc, se met lentement en branle dans les grands centres hospitaliers universitaires du Québec qui, pour la majorité, doivent partir de zéro ou presque pour offrir les traitements de fécondation in vitro (FIV) longtemps réservés aux cliniques privées. Un chantier ambitieux dont les coûts dépassent déjà les 40 millions de dollars, a appris Le Devoir.
 
http://www.ledevoir.com/societe/sante/325111/des-millions-pour-rapatrier-la-fecondation-in-vitro-au-public
 

Procréation assistée: tous les services au CHUL d’ici deux ans

Les femmes infertiles pourront d’ici deux ans recevoir les services de procréation assistée gratuitement au CHUL. L’établissement vient de franchir une première étape pour se doter des infrastructures nécessaires, qui exigeront des investissements de 20 millions $.

Cette somme sera utilisée pour rénover le Foyer des vétérans, où seront aménagés des locaux ultramodernes pour loger les nouveaux services de procréation assistée du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). «Dans notre étude de faisabilité, cela inclut également les sommes pour l’achat d’équipements, le recrutement et la formation du personnel», a indiqué un porte-parole du CHUQ.

Le processus s’est concrétisé la semaine dernière. À la suite d’un appel d’offres, le consortium TOPO-BPR/D.M.G. a décroché, mercredi dernier, le mandat d’élaborer le programme fonctionnel et technique. Cette étape préliminaire permet grosso modo de préciser quels locaux seront nécessaires et comment sera fait le réaménagement à l’intérieur de l’hôpital. Suivront l’élaboration des plans et devis, puis la construction à proprement parler. Selon l’échéancier actuel, les premières patientes pourraient avoir accès à la fécondation in vitro au CHUL dès l’été 2013.

Pour l’heure, le centre hospitalier offre les premiers services avant d’en arriver à la fécondation in vitro, soit le diagnostic d’infertilité, l’insémination intra-utérine et le suivi échographique. Pour la fécondation in vitro, les gynécologues dirigent les femmes vers la clinique Procréa à Québec, qui est actuellement le seul centre de procréation assistée à l’extérieur de Montréal.

 

Le plan d’affaires du CHUQ prévoit que le centre de fertilité regroupera les services de gynécologie, d’infertilité, d’endocrinologie de la reproduction et de procréation médicalement assistée.

Le centre hospitalier a été identifié par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour offrir le service de procréation assistée dans la région de Québec et l’est du Québec. À terme, on prévoit y offrir 2000 cycles de fécondation par année.

Dernièrement, un appel de candidatures pour recruter un coordonnateur du programme d’infertilité et de procréation médicalement assistée a été lancé au niveau international. Au début, le nouveau centre de fertilité du CHUQ comptera quatre médecins spécialistes. À maturité, le nouveau service aura 12 médecins spécialistes qui seront entourés d’environ 77 professionnels équivalents temps plein.

Le centre de fertilité du CHUQ aura aussi un rôle de formation des étudiants en médecine de l’Université Laval.

Trois mois d’attente

La fécondation in vitro est couverte par l’assurance maladie depuis l’an dernier. La popularité du nouveau programme est toujours aussi grande. À la clinique Procréa à Québec, le délai d’attente pour avoir un premier rendez-vous est de trois mois, a indiqué Jean-Marie Lachance, vice-président aux finances du Groupe Opmedic.

Depuis le début du programme gratuit, environ 250 femmes ont été traitées à la clinique de fertilité de Québec. «Je suis un peu surpris. Ça ne dérougit pas. Même si on ajoute des services, l’attente est toujours là», a-t-il dit.

Opmedic, qui est propriétaire des cliniques Procréa, prévoit agrandir sa clinique de Québec à l’automne et recruter de nouveaux médecins. «On veut mieux répondre à la demande et mettre à jour nos installations», a affirmé M. Lachance.

Par ailleurs, le nouveau programme a permis de réduire considérablement les grossesses multiples. Le taux est passé de 27,2 % à 3,8 % après les six premiers mois du programme gratuit de procréation assistée. Ce changement générera des économies dans le réseau de la santé. Avec les grossesses multiples, le taux de bébés prématurés est plus élevé ainsi que les possibilités de complications et de séquelles.

D’août à décembre 2010, plus de 1300 femmes ont reçu des traitements de fécondation in vitro.

Les investissements seront utilisés pour rénover l'emplacement où seront aménagés des locaux ultramodernes pour loger les nouveaux services de procréation assistée du CHUL. 

 http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201105/29/01-4404003-procreation-assistee-tous-les-services-au-chul-dici-deux-ans.php

La péridurale ou l’épidurale

La péridurale (ou épidurale) est une technique d’anesthésie loco-régionale consistant à introduire un cathéter dans l’espace péridural (espace anatomique entourant la dure-mère d’où son nom) permettant la diffusion d’un produit actif (analgésique, anesthésique, glucocorticoïde…). L’utilisation la plus courante est l’analgésie péridurale lombaire lors de l’accouchement par voie basse. Celle-ci peut alors être transformée en anesthésie péridurale pour une césarienne. Dans d’autres applications (chirurgie, soulagement de la douleur), la péridurale peut également être cervicale ou thoracique.

Il existe certaines contre-indications à la péridurale. Des troubles de la coagulation, la fièvre, une infection au niveau du point de ponction interdisent le plus souvent de faire ce geste médical.

Les complications les plus fréquentes sont les céphalées liées à une brèche de la dure-mère (moins de 1 % des cas). D’autres complications, plus graves, peuvent survenir de manière très exceptionnelle : compressions nerveuses entrainant une paralysie, extension complète du bloc créant ainsi une rachianesthésie totale (pouvant entrainer la mort de la mère et de l’enfant…)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anesth%C3%A9sie_p%C3%A9ridurale

Contraction : qu’est-ce que c’est vraiment?

 

   

 

Les contractions! Les femmes voudraient bien savoir à quoi ressemble une contraction afin de mieux pouvoir y faire face. Mamanpourlavie.com vous aide à percer le mystère!

Normal d’avoir des contractions durant la grossesse?

Des contractions précoces, certaines n’en ressentent jamais avant le jour de l’accouchement, tandis que d’autres en ressentent dès les premières semaines. Les douleurs ressenties peuvent ressembler à des douleurs prémenstruelles, des tiraillements ou un durcissement. Les contractions sont normales pourvu qu’elles soient indolores, rares (pas plus d’une quinzaine par jour), irrégulières et qu’elles disparaissent comme elles sont venues. Notez tout de même les moments de la journée ou à la suite de quelles activités les contractions apparaissent.

Parlez-en tout de même à votre médecin, mais la plupart du temps, c’est une réaction normale et naturelle du corps. « C’est une manifestation du muscle de l’utérus qui change de volume, se réduit, se durcit puis se relâche », note-t-on dans le livre Attendre bébé, écrit par René Frydman et Christine Schilte. Mais, certaines femmes peuvent être mises en arrêt de travail si elles ressentent trop de contractions, car celles-ci peuvent agir sur le col (sans nécessairement le faire dilater), en entraîner l’ouverture et risquent de provoquer une fausse couche.

Une fausse contraction?

Étonnamment, il est vrai qu’une femme puisse ressentir, tout au long de sa grossesse, de « fausses contractions » appelées aussi contractions de Braxton-Hicks.

Ces contractions sont de faible intensité et sans douleur associée. En fait, les femmes sentent que leur ventre se durcit. C’est bien ce qui survient! L’utérus se durcit pendant 20 à 30 secondes. On les dit « fausses », car elles ne dilatent pas le col de l’utérus. Et même si vous avez ressenti de fausses contractions durant votre grossesse, cela n’influencera ni la force des « vraies » contractions, ni leur durée ni leur régularité.

Les vraies contractions

« Vais-je reconnaître une vraie contraction? » ou « Comment saurais-je que c’est le vrai travail qui débute? », telles sont les deux principales questions des primipares. Voici quelques « bons » signes :

  • Le véritable travail (phase de latence) sera accompagné de contractions régulières et douloureuses.
  • Les contractions efficaces à la dilatation du col se rapprocheront de plus en plus, dureront de plus en plus longtemps et seront toujours plus intenses.
  • Prendre un bain ou une douche peut vous aider à délimiter si c’est le réel travail qui débute. Si les contractions s’estompent, ralentissent ou disparaissent complètement sous l’effet apaisant de l’eau, inutile de vous précipiter à l’hôpital ou la maison de naissance. Mais attention: Si le travail est effectivement commencé et que ce sont de vraies contractions, elles peuvent s’intensifier en durée et en douleur et accélérer le processus.
Où a-t-on mal?

Les contractions sont d’abord dans les muscles abdominaux, mais certaines femmes peuvent aussi ressentir des douleurs lombaires et dans la région des reins. On dit qu’elles « accouchent par les reins ». C’est en fait que le bébé presse sa tête à la base du sacrum, région où il y a de nombreux terminaux nerveux.

Un « mal » nécessaire

Accoucher fait mal, mais sachez que c’est un mal positif…, compte tenu du mignon résultat qui verra enfin le jour. Les douleurs liées à l’enfantement sont les seules, physiologiquement, à avoir « un sens » : elles annoncent la venue du bébé. C’est tout de même un événement heureux, il ne faut pas l’oublier. L’épopée que vivra bébé au cours des heures de l’accouchement constitue une épreuve époustouflante digne de tous les Jeux olympiques.

Vilain stress!

Une montée d’adrénaline, générée par l’augmentation du stress au moment de l’accouchement, vient contrer la production d’endorphine (supporte la douleur) et contrevient aux effets de l’ocytocine qui favorise les contractions de l’utérus.

http://www.mamanpourlavie.com/grossesse-maternite/accouchement/deroulement/587-contraction-qu-est-ce-que-c-est-vraiment.thtml

Les cellules souches

Chaque tissu et chaque organe du corps humain se composent de cellules distinctes. Les cellules de la peau, par exemple, sont différentes de celles du cœur. Il est donc impossible de transférer une cellule d’un tissu ou d’un organe à un autre.

Cependant, toutes les cellules ont une chose en commun : elles proviennent toutes d’une source cellulaire unique. Au début du développement de l’organisme, ces cellules peuvent devenir n’importe quel type de tissu ou d’organe, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas encore spécialisées. Ces cellules d’origine s’appellent cellules souches.

Les cellules souches ont deux caractéristiques importantes qui les différencient des autres types de cellules. Tout d’abord, comme nous l’avons indiqué précédemment, toutes les cellules souches ne sont pas spécialisées et se renouvellent pendant de longues périodes par division cellulaire. Ensuite, lorsqu’elles reçoivent des signaux biochimiques, elles peuvent se différencier (voir plus loin). Cela signifie qu’elles peuvent se diviser et devenir des cellules qui ont des fonctions spéciales, comme les cellules respiratoires des muscles cardiaques, ou les cellules du pancréas qui produisent de l’insuline.

Types de cellules souches

Les cellules souches ont trois formes : les cellules souches embryonnaires, les cellules germinales embryonnaires et les cellules souches adultes. Les cellules souches embryonnaires proviennent des embryons, les cellules germinales embryonnaires proviennent des testicules et les cellules souches adultes proviennent de la mœlle osseuse. Les scientifiques travaillent principalement avec les cellules souches embryonnaires et les cellules souches adultes.

Les cellules souches embryonnaires se trouvent au début de la vie humaine, au stade de blastocyste du développement humain. Ce stade dure de quatre à cinq jours après l’union du sperme et de l’œuf, avant l’implantation de l’embryon dans l’utérus. Les quelques 20 cellules souches présentes dans le blastocyste sont dites pluripotentes, ce qui signifie qu’elles peuvent former tous les tissus embryonnaires mais elles ne peuvent pas former d’organisme complet sans le soutien du placenta.

Les cellules souches embryonnaires proviennent des embryons, des fœtus et certaines peuvent provenir du sang du cordon ombilical après la naissance.

Différenciation

La différenciation est le processus selon lequel les cellules souches peuvent devenir un type particulier de cellules. La différenciation s’amorce lorsque les cellules souches sont exposées à certains signaux biochimiques, soit physiologiques, soit expérimentaux. Les signaux biochimiques envoyés dans différentes parties de l’organisme incitent les cellules souches à se transformer en cellules du type spécifiquement requis à cet endroit.

Toutes les cellules souches ont la capacité de se différencier mais à différents degrés.

  • Les cellules souches totipotentes peuvent devenir toute cellule du corps humain.
  • Les cellules souches pluripotentes peuvent devenir presque n’importe quelle cellule du corps humain mais sont incapables de devenir des cellules placentaires nécessaires au développement du fœtus dans l’utérus humain.
  • Les cellules souches multipotentes ne peuvent devenir qu’un certain type de cellules, par exemples des cellules sanguines.

Les cellules souches adultes se trouvent dans le fœtus, chez l’enfant et chez l’adulte. Ces cellules «adultes» existent dans un grand nombre de tissus humain, comme le sang, le cerveau, les intestins, la peau et les muscles. Elles sont responsables de la réparation et de la régénération dans l’organisme.

On a longtemps pensé que les cellules souches adultes offraient moins de souplesse que les cellules souches embryonnaires et qu’elles ne pouvaient former qu’un seul type de cellules identiques au tissu d’origine. Toutefois, les récentes découvertes pointent vers de nouvelles sources de cellules souches dans le corps adulte. La recherche sur les cellules souches adultes permet d’éliminer les préoccupations relatives aux expériences réalisées sur les cellules souches embryonnaires. L’utilisation des cellules souches adultes permettrait également de réduire la possibilité de rejet lors de transplantation parce que le patient pourrait recevoir une transplantation de ses propres cellules souches.

La possibilité que les cellules souches adultes aient également une plus grande «plasticité» qu’on ne le croyait auparavant a donné lieu à de nouvelles expériences. Par exemple, les scientifiques croient maintenant que certains types de cellules souches adultes peuvent évoluer et devenir des cellules d’un autre tissu (par exemple, on a constaté que les cellules souches pouvaient se différencier et devenir des cellules du foie si les conditions sont propices). Toutefois, on n’a pu démontrer de façon définitive que les cellules souches adultes pouvaient être complètement pluripotentes.

Certains scientifiques appellent maintenant les cellules souches adultes «les cellules souches somatiques». Contrairement aux cellules souches embryonnaires, qui sont définies par leurs origines (la masse intérieure des cellules du blastocyste), on ignore l’origine des cellules souches adultes dans les tissus matures.

Certaines recherches en cours

La recherche sur les cellules souches adultes a soulevé beaucoup d’enthousiasme. Comme on a trouvé des cellules souches adultes dans un plus grand nombre de tissus qu’on ne l’avait cru possible au départ, les scientifiques se sont demandé si ces cellules pouvaient servir à la transplantation. Si la différenciation des cellules souches adultes peut être contrôlée en laboratoire, ces cellules peuvent devenir la base des thérapies pour un grand nombre de maladies graves fréquentes.

Certaines maladies ont déjà été ciblées. Par exemple les cellules souches sanguines adultes ont été utilisées afin de traiter des cancers hématologiques (sang). Depuis plus de 30 ans, on utilise des cellules souches sanguiformatrices adultes provenant de la mœlle osseuse pour les transplantations. Les cellules souches du donneur correspondant sont purifiées et la mœlle osseuse du receveur est détruite par radiation et reconstituée avec le greffon de cellules souches.

Plusieurs groupes ont travaillé sur des animaux et ont greffé des cellules souches pluripotentes sur le cœur endommagé. Ils ont démontré que les cellules souches «battaient» avec les cellules avoisinantes du cœur. En outre, plusieurs essais sont en cours chez les animaux et d’autres en sont aux premières étapes chez l’humain et visent à utiliser les cellules souches adultes pluripotentes afin de réparer les dommages causés au système nerveux, comme les blessures de la mœlle épinière, la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Même si l’on peut cultiver en laboratoire un grand nombre de cellules souches embryonnaires, les cellules souches adultes sont rares dans les tissus matures, et on n’a pas encore mis au point de méthode visant à augmenter le nombre de cellules. Il y a beaucoup de recherches en cours dans ce domaine, car il faut un nombre important de cellules pour les traitements de substitution par des cellules souches.

Applications éventuelles des cellules souches humaines

Un des objectifs des scientifiques est d’arriver à contrôler la différenciation cellulaire. Ils pourraient alors créer n’importe quel organe ou tissu du corps à partir d’une seule cellule souche. Cette recherche fait appel à bon nombre d’applications de la biotechnologie, y compris l’étude de la génétique des cellules souches, des facteurs biologiques (protéines naturelles dont le corps a besoin afin de fonctionner normalement), des récepteurs de la cellule souche et de la physiologie des cellules souches. Les chercheurs tentent actuellement d’inciter les cellules souches adultes, notamment celles de la peau, à se transformer en d’autres types de tissus, comme des tissus nerveux ou musculaires. Parmi toutes les cellules souches adultes repérées jusqu’à maintenant, les cellules souches hématopoïétiques (cellule souche à partir de laquelle se créent les globules blancs et rouges) ont été les plus étudiées.

Les scientifiques utilisent la modification génétique afin de multiplier les applications thérapeutiques des cellules souches. Les cellules souches peuvent être modifiées afin de produire des enzymes ou des facteurs tels que l’insuline avant d’être transplantées dans le corps. Les cellules souches peuvent également être modifiées afin de résister à certaines infections. Par exemple, on étudie actuellement la possibilité de créer des cellules souches résistantes au VIH. Une fois implantées, ces cellules souches reconstitueraient le système immunitaire défectueux des personnes atteintes du sida au moyen de cellules résistantes à la maladie.

Toutefois, les cellules souches sont surtout employées afin de remplacer les cellules endommagées, malades ou mortes. Une cellule souche implantée a la capacité de se différencier afin de devenir le type de cellule recherché et de former des connexions naturelles avec le tissu environnant, ce qui est très important dans le cas de maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer.

Les cellules souches peuvent également être utiles dans les applications de génie tissulaire, comme la production d’organes complets, y compris du cœur, du foie, des reins, des yeux ou même des parties du cerveau.

Les cellules souches constituent une source éventuellement illimitée de tissus expérimentaux, ce qui permettrait la recherche dans d’autres domaines. Par exemple, les chercheurs pourraient faire l’essai de cellules souches cultivées en laboratoire afin de traiter les effets des dangers environnementaux connus et des mutations génétiques sur les tissus humains pertinents. Cela fournirait des informations plus applicables que celles obtenues chez des modèles animaux.

http://www.hc-sc.gc.ca/sr-sr/biotech/about-apropos/stem_cells_souches-fra.php

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